Val de Bagnes : presque un millier de signatures en faveur de la Voie Verte
Près d’un millier de signatures ont déjà été récoltées pour soutenir la création d’une piste cyclable entre Vollèges et Champsec. L’association imAGIne, à l’origine de la démarche, souhaite voir le projet communal réalisé dans les deux ans.

Lancée le 14 août 2025, l’initiative citoyenne de l’association imAGIne a recueilli près de 1000 signatures en à peine une semaine. Ce soutien massif vise à appuyer le projet de Voie Verte entre Vollèges et Champsec, imaginé par la commune de Val de Bagnes dès 2023. Pour Olivier Milani, membre d’imAGIne, cette démarche montre que "la population veut que cette voie verte se réalise le plus vite possible" et qu’elle devienne "une priorité".
Une voie douce, mais ambitieuse
Dans sa lettre d’accompagnement, imAGIne défend une vision globale : la Voie Verte comme un "axe de vie" mêlant mobilité, lien social, santé et tourisme doux. L’association demande une réalisation dans un délai de deux ans, une accessibilité toute l’année, la sécurisation des points sensibles et une implication directe dans le processus. "Ce n’est pas juste un lieu de passage. C’est un espace où l’on ralentit, on rencontre des gens", résume Olivier Milani.
La commune ouverte à la co-construction
Le président de la commune, Fabien Sauthier, se montre favorable à cette implication citoyenne, tout en rappelant la complexité du chantier. "Les procédures pour faire 8 kilomètres de piste cyclable ne vont pas se faire aussi facilement que ça", prévient-il. Le projet figure toutefois dans le plan de législature, avec un objectif de réalisation d'ici à la fin 2027 ou 2028. "Le soutien populaire va nous aider à avancer", affirme-t-il.
Une association locale très active
Créée fin 2024, l’association imAGIne, multiplie les projets concrets sur le territoire communal. Outre la Voie Verte, elle développe des jardins partagés, anime un marché mensuel au Châble et a lancé un festival du film vert. "On veut être acteur et retrouver un esprit communautaire", résume Olivier Milani, qui insiste sur la volonté du groupe de "construire ensemble un territoire plus résilient et en lien avec le vivant".