Un projet pour ouvrir la porte des musées aux élèves valaisans
Ce projet, mis sur pied par la HEP et le musée d'art du Valais, veut permettre aux classes d'aborder la thématique du musée. Même quand les écoles sont éloignées géographiquement des institutions culturelles.
Amener le musée d'art du Valais dans les classes du canton. Où qu'elles soient. C'est l'objectif d'un projet baptisé "1, 2, 3 musée d'art" et développé de concert par l'institution et la Haute école pédagogique.
Il propose d'accompagner les instituteurs qui souhaitent faire découvrir la thématique du musée à leurs élèves. Cela passe par une formation des maîtres, mais aussi par la visite de Sabine Bertschi, une médiatrice culturelle, dans les classes, avant même que les enfants ne mettent un pied dans le musée d'art du Valais à Sion.
Cela doit permettre de démystifier un lieu dont la fréquentation peut faire un peu peur, aussi bien aux profs qu'aux enfants. "Pour un prof, ce n'est pas forcément évident de se rendre spontanément au musée. Donc, on avait envie de faciliter cela", explique Laure Coutaz Bressoud. Elle est enseignante primaire et animatrice pédagogique en arts visuels pour la HEP et le service de l'enseignement et c'est elle qui a eu l'idée de ce projet.
Un projet qui doit permettre d'aborder la thématique du musée mais aussi d'évoquer les richesses que ces institutions contiennent. "Le but est d'ouvrir les portes d'un endroit qui est peut-être encore trop sacralisé, de montrer que c'est accessible à tout le monde et que c'est plein de choses intéressantes à apprendre", souligne-t-elle.
L'interview de Laure Coutaz Bressoud:
Huit classes intéressées
Depuis son lancement, à la rentrée 2022-2023, huit classes ont pu profiter de cet accompagnement, des tout petits de 1-2H comme des grands de 7-8H. Des classes souvent éloignées géographiquement des institutions culturelles, à Val d'Illiez, Sembrancher ou Crans Montana par exemple.
Les initiatrices n'entendent pas étendre encore beaucoup plus l'ampleur de leur projet. Car elles veulent qu'il garde une taille humaine.
Laure Coutaz Bressoud: