Un 8e bâtiment à venir pour Debiopharm à Martigny. Pour se donner les moyens de guérir les cancers.
Pour lutter contre le cancer, Debiopharm mise sur son site martignerain dans lequel il ne cesse d'investir. Premier coup de pioche ce mercredi pour le 8e bâtiment du groupe biopharmaceutique sur son campus du Coude du Rhône.
La première pierre du 8e bâtiment de Debiopharm à Martigny a été symboliquement posée ce mercredi.
Le groupe biopharmaceutique ne cache pas ses ambitions pour y développer des solutions contre le cancer. Au Coude du Rhône, pour 30 millions de francs, il compte agrandir la puissance de feu de son pôle recherche et développement avec 2400 m2 de laboratoires supplémentaires. Une enveloppe complémentaire de 20 millions doit permettre de renforcer les ressources des autres infrastructures. "Nous investissons des ressources importantes pour développer des traitements ciblés en oncologieʺ, indique Thierry Mauvernay, président et administrateur-délégué de Debiopharm.
En 44 ans, depuis que la société a été créée par feu Roland-Yves Mauvernay dans un garage, la société n'a plus cessé de se développer. ʺNous sommes aujourd'hui un acteur très important dans l'oncologieʺ, souligne Bertrand Ducret, chairman au sein de Debiopharm.
Avec un 8e bâtiment et le rehaussement du 7e actuellement en cours pour 1200 m2 supplémentaires, le campus Debiopharm de Martigny dispose aujourd'hui d'importants moyens pour développer encore de nouvelles molécules pour lutter contre les cancers. ʺMais il y a encore beaucoup de travailʺ, souligne Cédric Sager, Chief Executive Officer.
Un campus devenu centre névralgique de la recherche et du développement, avec des liens directs avec tout ce qui se fait de mieux en Valais. Une aubaine aux yeux du chef de l'économie et de la formation, Christophe Darbellay.
Dans ce nouveau bâtiment, il sera notamment question de développer un nouveau mode d'actions ciblées, attaquant uniquement les cellules cancéreuses, tout en préservant les tissus sains. Deux nouvelles technologies contre le cancer développées en Valais - l'une en interne, l'autre en partenariat avec la HES-SO Valais-Wallis - pourraient être appliquées lors de tests cliniques dès l’an prochain.
