Tout est un peu plus cher depuis le 1er janvier. La faute à la hausse de la TVA pour renflouer l’AVS
Depuis le 1er janvier, consommer en Suisse coûte plus cher. Les taux de TVA ont été augmentés et tous les prestataires de service doivent s’y soumettre. Et ce n’est pas qu’une formalité.
Tous les biens de consommation coûtent un peu plus cher depuis le 1er janvier. C’est le citoyen suisse qui l’a décidé.
Le peuple a en effet accepté en septembre 2022 une augmentation de la TVA pour assurer le financement de l’AVS jusqu’à l’horizon 2030.
Résultat, cet impôt général sur la consommation est passé de 7,7 à 8,1 pourcents depuis lundi dernier. S’y ajoutent, un taux différent pour les biens de premières nécessités, en particulier les denrées alimentaires, à 2,6%, ainsi qu’un autre pour les prestations du secteur de l’hébergement à 3,8%. Tous deux sont en augmentation de 0,1 point.
Un forfait peut également être appliqué, on parle ici de la méthode forfaitaire ou taux de la dette fiscale nette qui varient de 0,1 à 6,8% pour les entreprises qui ne récupèrent pas la TVA sur les marchandises qu’ils achètent.
Tous les biens de consommation sont concernés par cet impôt encaissé par la Confédération.
On parle clairement d’une obligation légale, souligne Flavien Claivaz, directeur de FER-Valais, l’Association patronale interprofessionnelle valaisanne qui regroupe 3000 membres collectifs dans le canton.
Pour tous les prestataires, la loi est claire : ils doivent adapter ce nouveau taux de l’impôt sur les biens de consommation.
Au passage, les tarifs peuvent donc être adaptés à la hausse mais pas de manière automatique pour tous, sensibilité oblige.
Chez les cafetiers-restaurateurs, en particulier.
C’est ce que souligne André Roduit, le président de la faîtière, GastroValais qui compte 1630 membres sur le territoire cantonal.
