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Taux hypothécaires : c’est un peu Noël après l’heure pour les propriétaires

Le temps est au beau pour décrocher une hypothèque à taux favorable. Les charges d’intérêts sont à la baisse pour celles et ceux qui peuvent renouveler leur contrat ou en conclure un nouveau, constatent les banques valaisannes. Et la situation pourrait encore s’améliorer.

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Rédaction Rhône FM
10 janv. 2024, 11:11
/ Màj. le 10 janv. 2024 à 13:00
La BNS a en revanche enregistré une perte de 1,6 milliard sur ses positions en francs, en raison des intérêts appliqués aux avoirs en comptes de virement. (KEYSTONE/Anthony Anex)
La BNS a veillé au grain mais a en revanche enregistré une perte de plusieurs milliards ©KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Ils étaient nombreux l’an dernier, à annoncer une grimpée des taux hypothécaires.

En fait, c’est tout le contraire qui se passe depuis quatre mois. Les taux d’intérêts, variables ou fixes pour toutes les échéances sont à la baisse. Pour exemple, en septembre dernier, il fallait compter sur un taux moyen à un peu plus de 2,8% en bloquant l’intérêt sur trois ans. Aujourd’hui, il se négocie à 2%, voire moins, démontre notamment une étude comparative de Comparis, publiée la semaine passée.

Aujourd’hui, ce taux est même plus avantageux que le taux SARON (Swiss Average Rate Over Night), taux d’intérêt de référence qui évolue en lien étroit avec le taux directeur de la Banque nationale Suisse. 

Reste que pour prévoir ce mouvement à la baisse, il fallait se lever tôt, l’an dernier, ou tout du moins, suivre de très près un éventail de paramètres dont certains plutôt volatiles : les conflits en Ukraine et à Gaza, l’inflation, les politiques des banques nationales, suisse, européennes et américaines notamment…

Le marché mondial a été rythmé par les sautes d’humeur et les tensions géopolitiques sur la planète ont été dans tous les sens. Mais la situation d’aujourd’hui s’explique, notamment avec le rôle principal joué par la BNS, souligne François Schnyder, le président de l’AVB, l’association valaisanne des banques.

Globalement, François Schnyder recommande de combiner les financements, notamment avec des taux fixes à termes échelonnés. 

Et si le budget, le permet, de les compléter avec une part variable, histoire de garder la possibilité de conclure un contrat au moment où les taux sont les plus bas.

CH
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