Semaine décisive pour Télés-Vichères-Liddes
Télés-Vichères-Liddes jouera sa survie jeudi soir. Les citoyens diront s'ils veulent ou non offrir un avenir à leur entreprise de remontées mécaniques. Les signaux semblent positifs mais une faillite ne peut pas encore être totalement exclue.
L'avenir de Télés-Vichères-Liddes (TVL SA) se joue cette semaine. Les citoyens de Liddes se réuniront jeudi soir à 20h00 en assemblée primaire extraordinaire. Ils diront à cette occasion s'ils acceptent ou non que la commune s'engage dans le plan de sauvetage de la société.
Le projet prévoit la construction d'un nouveau télésiège quatre places pour remplacer l'actuel et vétuste deux places du Chapelet dont la concession tombera en 2029. Un assainissement financier d'un million de francs est aussi impératif.
Coût total de l'opération : sept millions de francs dont la moitié à charge de la commune qui ne compte que 750 habitants. Cela peut sembler important mais, malgré tout, l'affaire semble sur de bons rails, selon les échos revenus au président de TVL SA, Stève Lattion.
Un feu vert de l'assemblée primaire de Liddes ne suffira pas à sauver la société de remontées mécaniques. Il faudra ensuite convaincre un autre partenaire, le Pays du Grand-St-Bernard et son fonds d'infrastructures alimenté par Liddes et Orsières. La décision tombera le 10 septembre.
Si elle est positive, TVL SA entend procéder à la mise à l'enquête publique de son nouveau télésiège à la fin septembre pour une mise en service espérée en décembre 2026.
Le soutien de Val de Bagnes
En bonne voisine, la commune de Val de Bagnes a accepté - sous réserve d'approbation par le Conseil général - d'accorder un prêt de deux millions de francs à TVL SA, remboursable sur quatre ans "avec un intérêt intéressant pour notre société", explique Stève Lattion. Cette solution a été préférée à celle d'un emprunt bancaire, les banques pratiquant une politique que le président de Télé-Vichères-Liddes juge restrictive à l'égard de la branche des remontées mécaniques.