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Projet régional de gestion des eaux: Lienne-Raspille SA et le WWF-Valais sur la même longueur d’onde

L’étape est présentée comme cruciale pour la protection et la gestion durable des ressources en eau de toute une région. Lienne-Raspille et le WWF-Valais, ont signé, ce mardi, une convention de collaboration. La dernière opposition à un projet pour huit communes est ainsi levée.

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Christian Hermann
Christian Hermann, Rédaction Rhône FM
12 mars 2024, 16:43
/ Màj. le 12 mars 2024 à 20:15
La signature de la Convention avec de g. à d. Laurent Bagnoud (négociateur), Dany Antille, Marie-Thérèse Sangra, Dani Heusser (WWF-Suisse) et Martial Kamerzin (président d'Icogne)
La signature de la Convention avec de g. à d. Laurent Bagnoud (négociateur), Dany Antille, Marie-Thérèse Sangra, Dani Heusser (WWF-Suisse) et Martial Kamerzin (président d'Icogne) © rfm

Neuf mois de négociations et 13 séances de travail et de coordination.

C’est ce qu’il aura fallu pour aboutir, ce mardi, à la signature d’une convention entre le WWF et Lienne-Raspille SA.

L’enjeu évoqué depuis plus de dix ans : créer un système de gestion et d’approvisionnement en eau, homogène à huit communes, de Ayent au Haut-Plateau, de Sierre à Varen en passant par la Noble-Contrée. 

Un projet à 60 millions de francs qui prend ses bases dans et autour du barrage de Zeuzier avec un réseau de conduites de plus de 20 kilomètres linéaires pour interconnecter et moderniser les huit réseaux existants. S’y ajoute un potentiel de production en énergie renouvelable de 35GWh (l’équivalent des besoins annuels de 7'000 ménages) grâce à de minis centrales au fil de l’eau. 

Un projet abouti et surtout urgent, aux yeux de Dany Antille, président de Lienne-Raspille SA, tant le changement climatique montre déjà des incidences sur l’approvisionnement en eaux, potable ou d’irrigation. 

Très concrètement, la collaboration aboutit à des compensations modernes, notamment sur les débits résiduels de la Raspille, de la Lienne et de la Tièche ainsi que sur des mesures importantes liées à une nouvelle façon de penser l’agriculture, salue Marie-Thérèse Sangra, chargée d’affaires au WWF Valais.

Ce projet devra donc approvisionner en eau potable un bassin de 30 mille personnes en garantissant l’irrigation de 1000 hectares pour les 80 prochaines années. Tout n’est évidemment pas fait pour qu’il puisse démarrer mais désormais, la balle passe aujourd’hui dans le camp du canton qui devra l’analyser, puis décider de l’octroi ou non d’une concession. Cette concession est espérée par Dany Antille pour cette année 2024 encore avant les procédures qui amèneront au début des travaux en 2027-28.    

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