Préparez-vous à être aspergé, la saison du légume vedette valaisan commence
De mars à début juin, la star dans la famille des légumes, c’est l’asperge. Véritable pépite de l’agriculture locale, les premières têtes pointent le bout de leur nez.

Répartis sur 60 hectares de Collombey-Muraz à Sierre, la trentaine de producteurs valaisans s’affairent sous les tunnels ou en plein air pour récolter les premières asperges. Malgré les conditions climatiques qui impactent fortement la culture du légume, la saison débute bien. « C’est dommage que Pâques soit cette semaine », commente Maurice Dussex, agriculteur du côté de Saillon. Quand on sait que la récolte se joue quasiment au jour près, la date de Pâques agendée au 31 mars ne permettra pas de livrer une quantité identique aux autres années.
Consommer local
Le Valais produit chaque année en moyenne 450 tonnes d’asperges pendant les trois mois que compte le printemps. Une récolte insuffisante pour assouvir le désir des locaux. En concurrence directe avec d’autres pays du globe qui inondent le marché, le secrétaire général de l’Interprofession des Fruits et Légumes du Valais, Olivier Borgeat vante la qualité du produit cultivé dans les terres sablonneuses du Valais central.
Cité de l’asperge
Récoltée principalement dans la plaine du Rhône, l’asperge prend spécialement la lumière du côté de Saillon. Assurant une grande partie de la production du canton, la commune est officiellement surnommée depuis 2005 « Cité de l’asperge ». Avec sa traditionnelle Fête de l’asperge qui se déroulera le samedi 4 mai, le village du district du Martigny fait la part belle au légume qui participe grandement à sa renommée. Bon joueur, son président nous rappelle qu’il ne détient pas le monopole. On écoute Charles-Henri Thurre.
Idées de recettes
Très apprécié pour la fête de Pâques, les fins gourmets peuvent une fois de plus compter sur le légume star du canton. Mais comment choisir entre la verte ou la blanche au moment de concevoir le menu qui accompagnera le traditionnel verre de Johannisberg. Élément de réponse avec Patrick Schuppli, restaurateur sédunois.