Premier bilan d'un coaching proposé aux apprentis valaisans en difficulté
Le canton soutient les jeunes qui cumulent des difficultés dans leur formation professionnelle. Le programme FormAvenir prend en charge les apprentis sous la forme d'un coaching personnalisé. Premier bilan après une année de fonctionnement.

Lancé par le canton en 2023, le programme FormAvenir a pour but de renforcer la prise en charge individuelle des apprentis confrontés à de multiples difficultés. Il propose un soutien sous la forme d’un coaching individuel centré sur les besoins de chaque jeune. Pour pouvoir bénéficier de cette mesure, ils doivent être âgés de 15 à 25 ans et avoir déjà signé un contrat d'apprentissage.
"Ce programme s'adresse à des jeunes qui rencontrent passablement de difficultés sur différents aspects", explique Roland Favre, adjoint au chef de service de l'Action sociale. "Que ce soit l'aspect professionnel ou scolaire, avec parfois des troubles «dys» ou des troubles de l'attention. Mais cela peut aussi être des difficultés d'ordre personnel : santé fragile ou problématiques familiales. Et cela peut enfin concerner l'aspect social ou administratif, avec des difficultés pour faire des démarches, des questions de logement ou de budget qui pourraient là aussi poser un problème."
Bilan satisfaisant
Durant cette première année, FormAvenir a accueilli 58 participants sur l’ensemble du canton. Les jeunes sont accompagnés par quatre organisateurs de mesures d'insertion, à savoir Nasca Formation, l’Association régionale professionnelle pour l’insertion, l’OSEO Valais et Topjoberwallis.
"Quand on voit le nombre de jeunes qui ont maintenu leur place et qui ont bouclé cette première année d'apprentissage, c'est très satisfaisant", se réjouit Christelle Gay-Balma, responsable du secteur jeunes à l'OSEO Valais.
"On résout certaines difficultés gâce à cet accompagnement, mais on voit aussi les jeunes progresser. Ce programme leur permet de passer des étapes, de regarder vers l'avant. Cela correspond vraiment à un besoin : nous sommes en train de boucler cette première année et nous sommes en train de constituer une nouvelle volée pour la prochaine rentrée. Nous avons déjà beaucoup de demandes", précise Christelle Gay-Balma.
Selon la responsable du secteur jeunes, le retour des patrons est également très bon. "Le fait d'avoir un coach qui peut intervenir sous toutes sortes de formes est un relai précieux, aussi pour les parents, et bien sûr pour le jeune."
Le Service de l'action sociale a mandaté la HES de Fribourg pour analyser le bien-fondé de ce projet-pilote. En cas de retour positif, il pourrait compléter les mesures existantes.