Pour l’emblématique Dédé Anzévui, Arolla doit urgemment développer, ses infrastructures touristiques
Il parle de détonateur pour la fermeture du camping. Il appelle à investir aujourd’hui à Arolla. Figure emblématique du hameau, Dédé Anzévui ne veut en aucun cas que le fond de la vallée soit déserté faute d’infrastructures touristiques. Et à dire vrai, la commune d’Evolène non plus.

La fermeture du camping doit servir de détonateur pour relancer le développement d’Arolla et il ne faut pas attendre, estime une figure emblématique du hameau, André, dit Dédé Anzévui.
Le guide et skieur de l’extrême y est l’un des 55 habitants à l’année. L’épisode malheureux de cette fermeture du dimanche 13 juillet, en raison des dangers naturels auxquels la parcelle est exposée, doit aussi permettre de préserver tout le village qui, lui, reste sur des zones totalement sécurisées. La commune d’Evolène, par sa présidente Virginie Gaspoz, l’a d’ailleurs aussi rappelé mercredi dans un communiqué : « la situation sécuritaire à Arolla est assurée ».
Dédé Anzévui verrait bien un fond de vallée avec des remontées mécaniques dont la concession doit être renouvelée l’an prochain, dotées de parkings en règles. Passage obligé, dit-il, il faut densifier les hébergements hôteliers et parahôteliers justement pour assurer la viabilité des remontées.
Ce qui est sûr, c’est qu’au cœur de la grande commune d’Evolène, il n’est pas question non plus d’abandonner ou de condamner l’avenir d’Arolla. Tout simplement parce que le fond de vallée en vaut la peine, relève, en substance, Virginie Gaspoz.
La présidente de la commune rappelle que des projets de rénovations et d’extension sont déjà déposés. Par ailleurs, une solution intermédiaire est déjà en cours pour le camping, en collaboration avec Evolène Région Tourisme et plusieurs partenaires locaux. La commune travaille aussi intensément sur l’aménagement du territoire pour y permettre un développement, et donc y laisser des zones constructibles, en zone à bâtir comme en zone touristique. Elle œuvre également sur la régularisation des parkings et sur la problématique des équipements en eaux potables et en eaux usées, conclut-elle.
Le "détonateur" qui doit "faire réfléchir"
Rude réalité, la fermeture du camping le 13 juillet était probablement inévitable avec la nouvelle évaluation des dangers sur le site. Mais les conditions de cette fermeture ont touché le guide et skieur de l’extrême.