Plus de 20 ans après son décès, une facette méconnue de l’écrivain Maurice Zermatten mise à jour
C’est un pan de sa vie, tellement ignoré jusqu'ici qu'il a surpris même les siens : personne ou presque ne se doutait en effet que l’écrivain Maurice Zermatten a mis bien plus qu’un pied dans le cinéma. Une rencontre-découverte est organisée ce jeudi dès 18h15, à la médiathèque de Martigny.

Evoquer Maurice Zermatten (1910-2001), c’est se remémorer une quarantaine d’œuvres littéraires.
Romans, théâtres, essais, biographies ou contes, l’Hérensard décédé en 2010 a pratiqué tous les genres. Mais désormais, on pourra dire « pas seulement » si l’on en croit le conférencier Roland Cosandey, conférencier ce jeudi soir à la Médiathèque-Valais-Martigny.
Un registre est resté totalement enfoui jusqu’il y a peu. A dire vrai jusqu’en 2023, lorsque Roland Cosandey, historien du cinéma, aboutit à des recherches montrant que Maurice Zermatten a aussi goûté au cinéma. Ce rapprochement avec le 7ème art aurait débuté dès 1938, à la demande de Charles-Ferdinand Ramuz, à ce moment-là, pour superviser l’usage de son roman « Farinet ou la fausse monnaie » pour la réalisation du film « L’Or dans la montagne » (ndlr : film franco-suisse réalisé par Max Haufler, sorti en 1939), souligne Jean Zermatten, son fils, membre de la Fondation dédiée à l’écrivain.
L'affiche de "Authenticité et suspicion : Maurice Zermatten et le cinéma "
