Neuf objets en votation pour du changement le 9 juin prochain
Le 9 juin prochain auront lieu les votations communales. À cette occasion, neuf objets qui peuvent changer le visage de certaines communes valaisannes devront être tranchés. Le président de la fédération des communes valaisannes, Stéphane Coppey nous donne son sentiment sur ces votations.
On parle ici des votations suivantes : à Vétroz, le passage de 5 à 7 conseillers communaux. À Isérables, le passage de 7 à 5 conseillers communaux et la séparation du conseil bourgeoisial de l’exécutif. À Saint-Maurice, Massongex et Vérossaz, la mise en consultation d’une fusion future entre les trois communes. Toujours à Vérossaz, le passage au système majoritaire ainsi que la séparation du conseil bourgeoisial de l’exécutif. Et pour finir à Vionnaz, la création d’un Conseil général. Autant d’objets qui invitent les citoyens à se prononcer sur la façon dont leur commune fait de la politique. Pour Stéphane Coppey ce changement est dans l’air du temps
« Le politique a besoin d’interpeller la population de manière directe », souligne Stéphane Coppey. Peut-être une piste pour lui afin d’expliquer le grand nombre d’objets à venir aux prochaines votations communales. Il ajoute, que la population valaisanne, est très proche de ses élus, mais que cela ne suffit pas toujours et que le passage aux urnes et souvent nécessaire pour y voir plus clair.
Il faut des hommes et des femmes pour faire de la politique
Certains objets sont directement liés aux difficultés de plus en plus présentes pour trouver des hommes et des femmes qui s’engagent en politique. Si historiquement le Valais avait beaucoup de monde autour de la table pour faire vivre l’exécutif d’une commune, ce n’est plus la réalité d’aujourd’hui. C’est pour cela que la tendance cantonale, est plutôt à la réduction du nombre de conseillers communaux qu’à une augmentation selon Stéphane Coppey. (À l’exception de Vétroz qui veut passer de 5 à 7 conseillers communaux.)
Le rôle de président
Si la politique et son exécutif évoluent en fonction des attentes de la population, quand est-il du rôle de président. « On ne fera jamais l’unanimité, on n’est toujours confronté à des oppositions », répond Stéphane Coppey. Il ne pense pas que le métier a évolué fondamentalement ces dernières années. Cependant, il souligne le fait que l’image et le lien avec la population à passablement évolué avec l’arrivée des réseaux sociaux.
PS : les autres votations du 9 juin concernant les sept communes que sont Martigny-Combe, Trient, Vernayaz, Salvan, Evionnaz, Finhaut et Saint-Maurice avec l’objet sur le parc naturel dans la vallée du Trient ne font pas partis de notre réflexion.