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Métiers "hors du commun" : je suis pilote de jet privé

Dans le cadre de notre série estivale sur les métiers « hors du commun », nous avons rencontré Thomas pour un vol au départ Genève en direction de la ville italienne de Pise.

Contenu audio
Antoine Corgnaletti
Antoine Crognaletti, Rédaction Rhône FM
28 juin 2024, 12:00
/ Màj. le 28 juin 2024 à 14:02
Falcon 8x
Falcon 8x
Vue intérieure de l'avion.
Vue intérieure de l'avion.
Vue intérieure de l'avion.
Vue intérieure de l'avion.
Vue du cockpit de l'avion.
Vue du cockpit de l'avion.
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C’est au bout du bout de l’aéroport de Genève, dans des locaux que les habitués du trafic aérien ne fréquentent pas que nous avons pu nous entretenir avec Thomas. Originaire du Val de Bagnes, ce pilote d’avion de 46 ans mène presque une double vie. D’un côté, celle d’un commandant de bord depuis 17 ans au sein d’une compagnie aérienne de voyage privé. Et de l’autre la vie d’un homme marié et père de deux enfants dans son Valais natal. Ainsi, dix jours à la maison aux côtés de sa famille sont inlassablement suivis par dix jours à parcourir le globe aux commandes d’un Falcon 8x, véritable palace volant. Nous nous sommes arrêtés en marge de notre vol pour que Thomas nous raconte sa vie de pilote.

Le rêve d’enfant

En grandissant dans le Val de Bagnes, Thomas emprunte régulièrement le chemin de Bruson pour enfiler les skis et dévaler les pentes à toute vitesse. En parcourant ce paradis blanc, il reste marqué par le ballet des hélicoptères qui s’affairent à secourir les malheureux accidentés sur les pistes. Un virus du vol qui le pique et qui ne le quitte plus depuis. Cependant, en grandissant, il décide de se diriger plutôt vers l’aviation. 

Du rêve à la réalité

Armé de son rêve comme moteur, Thomas décide de se donner toutes les chances pour atteindre son but. Il commence son parcours du combattant par une maturité à Saint-Maurice suivi de l’École Polytechnique de Lausanne où il obtient son diplôme en microtechnique. Parallèlement à ses études, il effectue sa licence de pilote privé, une licence qu’il obtient à 17 ans avant même d’avoir passé son permis de conduire. En sortant des études, il décide de rentrer dans le monde du travail comme ingénieur. Un passage obligé qui lui permet non seulement de rembourser ses études, mais aussi de réunir un petit capital dans le but de passer sa licence de pilote de ligne. À côté de son travail, il continue à suivre des cours au sein de l’école suisse d’aviation AIR-ESPACE. Douze ans après avoir obtenu le droit de piloter des avions dans le privé et 100'000 francs investis dans son rêve, il obtient enfin le droit de s’asseoir dans un cockpit professionnel.

Un mode de vie impactant la vie familiale

En devenant pilote de jet, Thomas mène une vie particulière. Avec comme objectif de faire voler le zinc toute l’année, les quatre pilotes affrétés à l’avion opèrent une rocade constante. Dix jours d’engagement sont ainsi suivis de dix jours de pause. Un mode de vie qui oblige le personnel, à donner beaucoup de temps à l’entreprise. « Ça a un impact assez important sur la vie familiale » nous confie Thomas.

Chauffeur de taxi volant

En rejoignant les rangs d’une compagnie orientée sur le voyage de luxe, Thomas se définit comme un pilote de taxi volant. Partant la plupart du temps de Genève avec des clients à bord, il lui arrive de parcourir le monde pour aller repêcher des individus à l’autre bout de la planète.

Du transport réservé aux gros porte-monnaie

Une offre qui est théoriquement ouverte à tout le monde, mais qui demande cependant d’avoir des moyens conséquents. Principalement utilisé pour sa rapidité, sa facilité d’utilisation ainsi que son confort, le voyage en jet, transporte essentiellement des personnes fortunées, des entreprises et des membres de certains gouvernements.

L’Afrique comme destination préférée

Étant un homme de défi, Thomas nous confie qu’il aime beaucoup ses voyages sur le continent africain. Les infrastructures n’étant pas aussi développées que dans d’autres parties du monde, l’approche des aéroports réserve souvent quelques surprises qui obligent les pilotes à employer le système D. En plus de cela, la météo joue aussi un rôle majeur dans les vols en Afrique avec des cellules orageuses montant extrêmement hautes en comparaison avec l’Europe.

Vous pouvez retrouver l’interview complet ci-dessous.

AC
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