Les viandes séchées du Valais IGP ont toujours la cote
L’Association des producteurs des viandes séchées du Valais IGP, dresse un bilan positif de son exercice 2023. Elle se veut cependant prudente pour l’avenir.

À l’occasion de l’assemblée générale qui se tenait vendredi soir à Sion, nous avons rencontré son secrétaire, Pierre-Yves Felley. S’il se dit satisfait du bilan de l’exercice 2023, qui est presque similaire à celui de l’année 2022, il fait remarquer que les produits de luxe ont été sur l’année, en légère baisse au niveau des ventes. Une baisse qui ne s’est pas fait ressentir sur les produits des viandes séchées IGP.
Les enjeux à venir
« Les enjeux, c'est de maintenir la production », insiste Pierre-Yves Felley. Même si les chiffres 2023 sont convaincants, le secrétaire reste vigilant face au marché de la grande distribution et au pouvoir d’achat des ménages qui diminue.
Un autre enjeu qu’il estime important est l’intensification de la promotion des trois produits IGP que sont la viande séchée, le jambon cru ainsi que le lard sec. Cependant, Pierre-Yves Felley pense que l’association n’a pas vocation à exporter ses produits au-delà des frontières de la Suisse.
La viande séchée un produit particulier
Pour le secrétaire, la particularité de la viande séchée, vient peut-être du climat que lui offre le Valais. Un climat qui permet à la viande d’être séchée et non fumée, ce qui lui procure un goût particulier. De plus les 32 boucheries productrices de viandes séchées en terre valaisanne, ont toutes leur propre recette pour recouvrir la viande d’herbes et d’épices diverses et variées. Et finalement le côté séché de la viande lui donne la possibilité d’être conservée plus longtemps qu'une viande standard.
Le label « Marque Valais »
La bisbille qui oppose l’Association des producteurs des viandes séchées du Valais IGP et le label « Marque Valais » ne date d’hier. Jusqu’à aujourd’hui, la marque campait sur ses positions en refusant le label aux viandes séchées. La raison se trouve dans le fait qu'elles ne sont pas constituées uniquement de viande valaisanne. Toutefois, à la suite de l’assemblée générale, le secrétaire de l’association nous a confié qu’une possibilité de reprendre les discussions existe à nouveau.