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Les Vert.e.s Valais, optimistes pour les communales à venir

En amont de l’assemblée générale qui avait lieu jeudi soir à Sion, le co-président Philippe Cina, nous a livré ses impressions sur les défis que son parti s’apprête à traverser.

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Antoine Corgnaletti
Antoine Crognaletti, Rédaction Rhône FM
26 avr. 2024, 07:00
/ Màj. le 26 avr. 2024 à 12:15
Le président des Verts du Valais romand Philippe Cina
Le président des Verts du Valais romand Philippe Cina

Lors des élections communales de 2020, le parti écologiste entrait en force dans plusieurs conseils généraux des grandes villes du Bas-Valais. Avec notamment trois sièges gagnés à Saint-Maurice, cinq à Monthey, huit à Martigny et onze à Sierre, il se taillait une part bien généreuse du gâteau politique valaisan. Cependant, à la vue des dernières élections fédérales 2023, qui auront laissé quelques traces, le parti vert fait grise mine. Malgré tout, le co-président ne pense pas que la dynamique nationale ne puisse affecter les résultats communaux. De plus, il se veut résolument optimiste quant aux élections à venir.

Les Verts et le Haut-Valais

Si pour le Bas-Valais, les verts ont leur place dans le débat, il reste quelques régions du canton qui résistent encore et toujours à la vague verte. Les Vallées latérales ainsi que le Haut-Valais ne sont toujours pas sensibles aux messages du parti écologiste. Pour Philippe Cina, s’identifier comme étant « Vert » reste encore tabou dans le Haut-Valais. Une situation précaire pour le parti qui n’a à l’heure actuelle, pas encore trouvé de candidat pour les élections à venir.

Un changement à opérer

Si l’optimise est de rigueur, la réflexion est quand même sur la table. Philippe Cina pense que réfléchir aux thématiques à aborder est primordial pour les prochaines élections. Mettre un peu de côté les sujets sociaux en privilégiant d’autres thèmes comme l’économie est l’une des pistes évoquées.

Liza Mazzone

Le 6 avril dernier, la présidence suisse des Verts changeait de tête avec la nomination de Liza Mazzone en remplacement du Zurichois Balthasar Glättli. Après avoir passé huit années au Parlement fédéral, c’est à la tête du parti écologiste que la Genevoise va devoir maintenant s’employer. Philippe Cina nous parle de cette nomination et des potentiels changements qu’elle occasionne.

AC
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