Les Syndicats chrétiens sur la Planta pour le maintien du pouvoir d'achat
Les Syndicats chrétiens du Valais organisent ce vendredi un rassemblement sur la place de la Planta à Sion. Par cette action, ils espèrent interpeler patrons et salariés dans le but de maintenir le pouvoir d'achat des Valaisannes et des Valaisans.

Hausse des produits de consommation, hausse des loyers et des primes maladie… De plus en plus de salariés peinent à joindre les deux bouts.
Maintenir le pouvoir d'achat
C’est le constat des Syndicats chrétiens du Valais, les SCIV, qui organisent ce vendredi soir un rassemblement sur la place de la Planta à Sion. But de cette action : favoriser le maintien du pouvoir d’achat et des rentes.
Selon Marcel Bayard, vice-président des SCIV et député au Grand Conseil, c’est l’augmentation du coût de la vie qui a incité les SCIV à agir sur plusieurs points. «Ce que nous allons demander, c'est de compenser intégralement le renchérissement. Également d'augmenter et de défiscaliser les rentes AVS. D'ailleurs le SCIV soutient l'initiative de la 13e rentes. Enfin, nous demandons que le taux de cotisation des allocations familiales soit baissé pour les employés.»
«Nous allons demander de compenser intégralement le renchérissement.» Marcel Bayard, vice-président de SCIV
Marcel Bayard rappelle que ces mesures sont importantes. «Plus il y a de disponibilités financières dans les ménages, plus il y aura d'investissements dans l'économie.»
Un message pour les patrons
Le message qui sera donné lors de ce rassemblement sur la Planta s’adresse à tous les employés, et bien sûr aux patrons. «Dans plusieurs secteurs, il n'y a pas eu de compensation intégrale du renchérissement. Comme par exemple pour les électriciens, les peintres ou les métiers du bois», rappelle Marcel Bayard. «Il est important d'augmenter la masse salariale maintenant que la conjoncture est bonne.»
«Il faut augmenter la masse salariale maintenant que la conjoncture est bonne.» Marcel Bayard, vice-président des SCIV
Pour souligner son propos, Marcel Bayard donne cet exemple : «Sans augmentation salariale ou renchérissement en 2024, une famille de quatre personnes pourrait perdre 3'000 francs sur l'année».
Le rassemblement de ce vendredi soir n’est qu’un premier pas. Marcel Bayard espère donc que les employeurs entendront le message, avant les prochaines négociations sur les salaires, prévues cet automne.