Les moyens dédiés à la fin de vie s'étoffent et se diversifient en Valais

L'offre en soins palliatifs s'étoffe en Valais. Aux huit lits de l'unité de soins palliatifs de l'Hôpital du Valais à Martigny sont venus s'ajouter, il y a près de deux ans et dans un registre différent, ceux proposés par la Fondation Maison Azur, à Sion.

Et, depuis peu, l'équipe mobile de soins palliatifs du Valais romand s'est renforcée. Rattachée à l'Hôpital de Martigny, elle s'appuie désormais sur six équivalents plein temps au lieu de quatre. De quoi assurer bien davantage de consultations auprès des personnes en fin de vie, qu'elles soient à domicile ou en EMS, et de répondre à une demande qui s'oriente à la hausse.

L'an dernier, l'équipe mobile de soins palliatifs du Valais romand a suivi 754 patients.

L'offre liée à la fin de vie connaît aussi de nouveaux développements. Une profession a récemment vu le jour, celle de "doula de fin de vie". 

Une doula de fin de vie ne pratique pas d'actes médicaux et ne prodigue pas de soins. Mais elle assure une présence, rémunérée, auprès de celui ou celle qui va s'en aller, conseille et rassure les familles. "Un soutien aux proches-aidants", résume Rosette Poletti qui est à l'origine de cette formation dispensée depuis quatre ans en Suisse romande. Actuellement, elles sont quatre actives en Valais, toutes dans le Valais romand.

Cette année, 75 personnes dont plusieurs Valaisannes, réparties en trois volées, vont suivre les cours de doula de fin de vie dispensés par le centre de formation Rosette Poletti. Elles étaient une quarantaine lorsque la formation a été proposée pour la première fois.