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Les éleveurs valaisans veulent des mesures rapides contre le mal qui condamne les vaches de Savoie

Des troupeaux entiers abattus pour un seul cas détecté : c’est le drame que vivent en ce moment des paysans savoyards avec une épizootie qui condamne leurs bêtes. En Valais, les éleveurs de la race d’Hérens veulent des solutions rapides, comme celles déjà en vigueur à Genève et dans l’ouest vaudois.

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Christian Hermann
Christian Hermann, Rédaction Rhône FM
24 juil. 2025, 18:45
/ Màj. il y a 1 jour
Pas question que les troupeaux d'Hérens subissent le même sort que les bêtes contaminées en Savoie et en Haute-Savoie, pour Fabien Sauthier
Pas question que les troupeaux d'Hérens subissent le même sort que les bêtes contaminées en Savoie et en Haute-Savoie, pour Fabien Sauthier

Il faut protéger nos vaches et vite. 

L’appel est lancé par la Fédération Suisse d'élevage de la Race d'Hérens. Pour Fabien Sauthier, son président, pas question de se trouver face au drame que vivent les éleveurs de Savoie et de Haut-Savoie. Depuis fin juin et la détection d’un premier cas de DNC, la dermatose nodulaire contagieuse, des troupeaux entiers doivent être abattus, dès l’apparition d’une bête contaminée. Et le drame est juste de l’autre côté des montagnes valaisannes. A Genève et dans l’ouest vaudois, Berne a autorisé depuis une semaine la vaccination systématique.
Alors certes, le risque est pour l’instant mesuré puisqu’aucun cas n’a été détecté en Suisse, rappelle l’OSAV, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires. Le Valais appelle à la même mesure. Il en va de la survie de la race d’Hérens, pour Fabien Sauthier qui n’y voit aucune alternative.

À Liebefeld, au sein de l’OSAV, le service communication de l’office nous a confirmé que les mesures actuelles étaient préventives. Aucun cas n’a été décelé sur sol suisse. Pour ce qui concerne une solution pour le Valais, les discussions sont encore ouvertes, mais elles pourraient intervenir rapidement. 

Quoi qu’il en soit, l’OSAV a également publié vendredi dernier un communiqué, rappelant des restrictions concernant le trafic des animaux et des marchandises dans la zone de surveillance, étaient déjà fixées et que les détenteurs d’animaux sont tenus d’annoncer immédiatement tout cas suspect au vétérinaire de l’exploitation.

Les autorités sanitaires suisses restent en contact étroit avec leurs homologues françaises pour suivre l’évolution de cette épizootie. 

CH
Tags de l’article
Valais Agriculture Environnement Santé
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