Les écoles privées valaisannes veulent mieux former aux métiers de la bouche
Depuis le Covid, la pénurie de main d'oeuvre dans l'hôtellerie et la restauration fait rage. L'Union valaisanne des écoles privées cherche à y remédier.

L'UVEP, l'union valaisanne des écoles privées, s'est réunie ce vendredi pour son assemblée générale. L'occasion de tirer un bilan de son année 2023, et aussi des précédentes. Car les conséquences du Covid sont encore visibles sur de nombreux secteurs. Et l'UVEP l'admet : c'est notamment le cas des écoles privées.
Mais Alexandre Moulin, le directeur de l'école Ardévaz et le président de l'UVEP, n'y voit pas que du négatif. «Cela nous pousse à réfléchir aux nouveaux défis et transformations des milieux professionnels», assure-t-il. Comme la nécessité de former mieux aux métiers de la bouche au sein des cursus de l'hôtellerie et de la restauration. «L'avantage du privé est de pouvoir s'adapter rapidement aux réalités du terrain», soutient-il.
L'UVEP a donc pris des mesures pour contrer la pénurie de personnel. Avec un certain succès, se réjouit Alexandre Moulin
Une annonce bienvenue, selon Yves Rey, le chef de Service des Hautes Ecoles. «Cette reconnaissance est capitale dans le monde universitaire et des hautes écoles», dit-il. L'école les Roches, à Bluche, l'école hôtelière Vatel, à Martigny, et l'institut César Ritz, au Bouveret, ont donc travaillé très dur pour l'obtenir.
Et cette nouvelle reconnaissance aura aussi des retombées économiques positives pour le Valais, a souligné le chef de Service. Car le tourisme reste l'un des principaux gagne-pain de notre canton.