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Le Valais, déjà bon élève, veut encore améliorer sa couverture vaccinale contre les papillomavirus

Ce sont des virus qui peuvent provoquer à terme des cancers. Le Valais lutte depuis quinze ans contre les papillomavirus. Il est un des bons élèves au niveau suisse en la matière.

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Sandrine Rovere
Sandrine Rovere
30 janv. 2024, 07:00
/ Màj. le 30 janv. 2024 à 13:31
Le Valais vaccine les filles depuis 2007 et les garçons depuis 2016 contre les HPV
Le Valais vaccine les filles depuis 2007 et les garçons depuis 2016 contre les HPV

La Suisse veut améliorer son taux de vaccination contre les papillomavirus, des virus sexuellement transmissibles qui sont à l'origine de nombreux cancers.  La Confédération vient de changer ses recommandations en la matière. La vaccination était déjà fortement recommandée pour les filles depuis une quinzaine d'années, tandis qu'elle n'était que suggérée jusqu'ici pour les garçons.

Or, au début de cette année, les dispositions ont été renforcées et cette immunisation fait désormais partie du schéma de base pour tous les enfants, au même titre que la rougeole, le tétanos et la varicelle. 

Par ce biais, l'office fédéral de la santé publique et la commission fédérale pour les vaccinations espèrent lutter contre la hausse des infections aux HPV, notamment chez les messieurs. Il faut dire que ces virus sont à l'origine de 90% des cas de cancers du col de l'utérus. Ils peuvent également provoquer des tumeurs dans la zone uro-génitale chez les hommes.

Le Valais bon élève

En Valais, la campagne de vaccination a débuté en 2007 pour les filles, en 2016 pour les garçons. Et depuis, le canton figure dans le haut du panier au niveau suisse, avec des taux de couverture entre 67 à 70%. 

"Le Valais dispose d'un système de santé scolaire qui est vraiment efficace et qui couvre l'ensemble du territoire. C'est par le biais de la santé scolaire que la couverture vaccinale peut être optimale" Cédric Dessimoz, médecin cantonal adjoint

Pour Cédric Dessimoz, médecin cantonal adjoint, cela est dû à la médecine scolaire, un réseau qui est particulièrement efficace pour atteindre les ados et les préados. Par ce biais, «on a accès à tous les enfants à partir de onze ans. Cela veut dire qu'il y a un contrôle systématique et que la question est automatiquement posée", précise-t-il encore.  

Son interview: 

Prévenir les effets des HPV dès l'âge de 11 ans

Cédric Dessimoz estime que la couverture vaccinale va encore s'améliorer dans les années à venir. Mais pour cela il faut continuer d'informer et de sensibiliser. Or il n'est pas toujours facile de convaincre les parents de vacciner leurs ados contre des virus sexuellement transmissibles qui peuvent, sur le long terme seulement, provoquer des cancers.

 Cédric Dessimoz:

"En termes d'efficacité mais de bénéfices-risques, on est clairement positifs, aussi bien chez les filles que chez les garçons" Cédric Dessimoz, médecin cantonal adjoint

Un vaccin jugé sûr et efficace

Le médecin cantonal adjoint précise que le recul est suffisant aujourd'hui pour pouvoir certifier de l'efficacité et de la sécurité des produits utilisés contre les HPV.

L'organisation mondiale de la santé mise sur une vaccination de plus de 80% chez les filles, afin de réduire les risques d'infection aux HPV dans la population.

SR
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