Le tsunami qui agite la Protection suisse des animaux ne devrait pas ternir l’image de la SPA-Valais
Le grand chambardement est lancé à la tête de la protection suisse des animaux. La destitution de sa présidente, samedi dernier à Olten peut rassurer, en partie, la SPA-Valais qui craignait de subir des conséquences de la tourmente. Ennuyeux à l’heure où elle tente toujours de trouver des soutiens.

Pas question pour la SPA-Valais d’être prise dans la tourmente de sa faîtière nationale.
Souvenez-vous : tout début janvier, la fondation Zewo qui labellise les organisations d'utilité publique, plaçait sur liste noire la PSA, la Protection suisse des animaux en raison de transactions douteuses.
Dans la foulée, la SPA-Valais, par sa présidente, martelait sur nos ondes, le fonctionnement autonome et en toute transparence de sa section cantonale. Il ne faut pas faire l’amalgame, soulignait déjà Biljana Perruchoud.
A l’image plus qu’écornée de la faîtière suisse, s’ajoute une plainte pénale contre son comité directeur. Et le point d’orgue, samedi dernier, à Olten, avec la destitution, par ses délégués, de la tête pensante de la faîtière, la révocation ou la non-réélection au passage, de plusieurs membres du comité central et deux démissions au sein du comité directeur.
Du jamais vu.
Un contexte valaisan qui ne peut pas se permettre le dégât d’image
La SPA-Valais craignait, dès janvier, de subir des conséquences négatives en termes d’image, à cause de sa faîtière, dans la tourmente.
La cassure de trop, à l’heure où l’appel aux soutiens financiers est encore indispensable, tant pour fonctionner au quotidien que pour son futur refuge cantonal.
Déjà difficile en situation normale, l’appel aux soutiens ne peut pas s’accompagner d’une image ternie, d’où la transparence proposée à la SPA-Valais, souligne Biljana Perruchoud
Tout n’est pas fait, estime Biljana Perruchoud. Mais avec la nomination du Tessinois Piero Mazzoleni à la présidence ad intérim, le mouvement est lancé. Il pourrait rouvrir les soutiens financiers de la faîtière nationale vers les sections cantonales. Mais ce sera après l’instruction ouverte après le dépôt d’une plainte pénale. C’est aussi la raison qui pousse la présidente de la SPA-Valais a solliciter le canton comme les communes pour garantir la mise en œuvre de la législation en matière de protection des animaux, nouveau refuge à la clé.