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Le port du masque risque d'être réintroduit dans les hopitaux valaisans

Grippe, covid, bronchiolite. Les maladies respiratoires clouent de plus en plus de personnes au fond du lit en Suisse. Et le Valais ne fait pas exception à la règle. Le masque pourrait quant à lui être réinstauré dans les hôpitaux d'ici quelques jours déjà.

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Luca Poli
Luca Poli
15 déc. 2023, 09:10
/ Màj. le 15 déc. 2023 à 17:01
A l'instar des HUG à Genève et du CHUV à Lausanne, le port du masque pourrait bien être réinstauré ces prochains jours dans les hôpitaux valaisans (image d'illustration)
A l'instar des HUG à Genève et du CHUV à Lausanne, le port du masque pourrait bien être réinstauré ces prochains jours dans les hôpitaux valaisans (image d'illustration) ©keystone-ats

De plus en plus de Suisses sont cloués au fond du lit pour cause de maladie, et les Valaisans ne font pas exception à la règle. Il reste que pour le moment, les hôpitaux du canton sont en meilleure situation que d'autres établissements, ailleurs en Suisse. Les HUG à Genève ou le CHUV à Lausanne ont par exemple déjà réinstauré le port du masque dans les hôpitaux pour tenter d'endiguer la propagation de maladies respiratoires. 

Cette situation pourrait malgré tout changer dans un avenir proche, estime Eric Masserey, médecin cantonal. "Il y a une charge hospitalière assez importante, que ce soit à cause du covid, mais aussi, et surtout à cause des cas de grippe", explique ce dernier. Et d'ajouter : "Il y a également chez les plus jeunes un virus respiratoire qui fait des bronchiolites". Le port du masque à tous les niveaux dans les hôpitaux valaisans pourrait même redevenir une réalité la semaine prochaine déjà, si le nombre de cas de maladies respiratoires devait augmenter drastiquement. Un scénario fort probable, à en croire Eric Masserey, qui rappelle malgré tout que la situation n'est pas critique au point de reporter les opérations pour cause de saturation des hôpitaux. 

Une situation qui va vraisemblablement se péjorer

De fait, si les cas de covid se sont stabilisés au cours de ces dernières semaines, la grippe pour sa part n'en est qu'à ses débuts, annonce le médecin cantonal. Il est même très probable que le nombre d'infections à cette maladie augmente drastiquement ces prochaines semaines. En témoigne le suivi hebdomadaire des virus respiratoires réalisé par l'Unité cantonale des maladies transmissibles : lors de la semaine 49, soit entre le 4 et le 10 décembre 2023, le nombre de cas d'infections au covid s'élevait à 137 contre 144 une semaine plus tôt. En ce qui concerne la grippe, ce chiffre est passé de 5 à 12 en une semaine. 

Si ce dernier paraît relativement faible en comparaison du nombre de cas de covid, c'est parce que la vague de grippe arrive généralement plus tard lors de la saison hivernale, précise Eric Masserey. Pour rappel, lors de l'hiver passé, la grippe avait été particulièrement présente au début du mois de janvier, et surtout, dans la seconde moitié du mois de février, avec notamment un pic à 138 cas à ce moment-là.

Quant à savoir si l'on a attrapé la grippe ou le covid, difficile à dire. Les deux agents pathogènes se transmettent par des voies similaires et peuvent déclencher les mêmes symptômes. Seul un test rapide peut lever le doute. "On n'est pas non plus au clair sur la proportion de la population vulnérable qui s'est fait vacciner. On voit en tout cas que celle liée au covid est plutôt faible cette année, certainement moins de la moitié de la vaccination qui avait eu lieu l'année dernière", précise Eric Masserey. Ce qui expose vraisemblablement plus de personnes plus vulnérables à faire des complications et à avoir besoin de soins plus aigus, selon lui. 

Eviter une saturation des hôpitaux

Pour éviter des situations de saturation dans les hôpitaux, comme cela est le cas dans d'autres cantons, le Valais a souhaité prendre les devants. La solution est relativement simple, selon le médecin cantonal : il s'agit de collaborer avec les cliniques et autres institutions de soins pour désengorger les hôpitaux en cas de forte hausse du nombre de cas de maladies respiratoires. "C'est un développement qu'on a fait ces derniers mois. En résumé, il s'agit d'un transfert plus rapide de patients dans les cliniques", explique Eric Masserey.

LP
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