Le Massongéroud Gwenaël Richard à la coprésidence des jeunes Vert'libéraux de Suisse
A 25 ans, le jeune élu au Conseil communal de Massongex a pris la tête de son parti. Mais il ne se rêve en tout cas pas en politicien de carrière. Rencontre.
Il est de Massongex et vient d'être élu à la tête des jeunes Vert'libéraux de Suisse. Gwenaël Richard a été choisi par le parti lors d'une assemblée à Fribourg, sur un ticket comprenant également la Zurichoise Maya Tharian. Les deux coprésidents dirigeront ensemble la formation durant les deux prochaines années.
A 25 ans, Gwenaël Richard n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il fait partie des membres fondateurs des jeunes Vert'libéraux valaisans. Il était d'ailleurs une des leurs têtes de liste pour le Conseil national lors des élections fédérales 2023. Il siège également depuis 2020 au Conseil communal de Massongex.
Si le ticket Richard-Tharian a été plébiscité par l'assemblée, c'est notamment en raison de sa complémentarité. Maya Tharian est très active au secrétariat des Vert'libéraux, tandis que Gwenaël Richard est un des rares membres du parti à disposer d'une expérience dans un exécutif.
Une expérience locale qui paie
Pour lui, cela représente un véritable plus pour sa nouvelle fonction. "On sait comment se passent les processus de prise de décision, comment trouver des compromis avec des collègues", explique Gwenaël Richard.
Il voit aussi un autre avantage à cette expérience sur le plan local. "Cela apprend aussi à gérer des initiatives sur le long terme. En politique aussi, il y a des projets qui doivent se mener sur le long terme. Il ne suffit pas de lancer une idée dans un média et de l'abandonner après deux ou trois semaines de polémique".
L'interview de Gwenaël Richard:
De l'adolescence à l'âge adulte
Le nouveau duo à la tête des jeunes Vert'libéraux suisses entend faire passer le parti de l'adolescence à l'âge adulte, tout en s'inscrivant dans la continuité de ce qui a été fait jusqu'ici. Il envisage aussi de tester de nouveaux instruments, comme une initiative populaire par exemple.
Quoi qu'il arrive, Gwenaël Richard espère pouvoir garder l'esprit start-up qui caractérise sa formation. "Je n'ai pas envie de professionnaliser à 100% le parti et qu'on se retrouve avec des fonctionnaires de parti qui préparent tout. J'aimerais qu'on garde cet esprit où on donne la responsabilité aux membres plutôt qu'à une structure de parti très formelle et institutionnelle".
Pas de plan de carrière
En ce qui concerne l'avenir, le jeune élu ne voit pas d'incompatibilité à poursuivre son travail dans sa commune en plus de ses nouvelles fonctions. Il se laisse toutefois le temps de la réflexion avant de se lancer dans une nouvelle campagne pour les élections communales de l'automne.
Il l'assure en tout cas : il n'a pas pour ambition de devenir un politicien de carrière. "Il y a des périodes dans la vie où on a d'autres priorités ou d'autres choses à faire. Pour l'instant, j'ai 25 ans, j'ai de l'énergie et j'ai envie de m'engager Dans dix ans, ça sera peut-être autre chose".