Le Grand Conseil valaisan soutient sans restriction le projet du vignoble du XXIe siècle
Le plénum se penchait ce mercredi sur le projet de modernisation du vignoble valaisan. Un projet qui n'a quasiment pas soulevé d'opposition au moment du vote final.
Le Grand Conseil valaisan a dit un oui massif au projet de modernisation du vignoble. Le plénum a soutenu mercredi matin ce projet qui veut améliorer la rentabilité et le développement du secteur.
Les discussions ont pu être longues sur certains points de détail dans le courant de la matinée. Mais, au final, c’est un oui sec et sonnant qui a retenti au moment du vote. Tous les bords politiques du parlement cantonal ont dit oui à ce programme à 170 millions de francs sur quinze ans (121 oui, 0 non et 1 abstention). Le plénum a accepté dans une même proportion de ne traiter cet objet qu'en une seule lecture. L'octroi d'un crédit-cadre pour mettre en place ce programme a été soutenu par 121 oui contre un non.
Les débats se sont attardés sur la surface minimale nécessaire pour pouvoir toucher ces soutiens. Le Haut-Valais est à ce moment-là monté au front vigoureusement pour défendre sa spécificité. Car de nombreuses petites exploitations d'Outre-Raspille n'auraient pas pu satisfaire aux 3000m2 minimum introduits dans le texte. Une exception a donc pu être faite pour les zones avec une topographie difficile. Cela va certes impacter des vignerons dans le Haut-Valais mais aussi dans d’autres régions escarpées du canton, comme Chamoson, Sion ou Martigny, a souligné le chef du département de l’économie Christophe Darbellay.
Pas de définition du "prix juste"
D'autres amendements demandaient aussi que le Conseil d’Etat définisse un « prix juste » pour le raisin valaisan. Mais ces amendements ont été balayés par le plénum. Cela n’est tout simplement pas possible au niveau cantonal, ont fait valoir les intervenants.
En conclusion du débat, Christophe Darbellay a salué la décision du Grand Conseil : c’est un signe fort que vous donnez, a-t-il lancé à la tribune. Estimant que ce projet constitue « un formidable espoir » pour la jeune génération de viticulteurs.