Le Canton prédit un budget 2025 équilibré, moyennant quelques coupes et économies ciblées
Un budget équilibré au prix de sacrifices. Le Canton annonce un niveau d’investissement toujours élevé l’an prochain dans ses dépenses. Mais il devra économiser ailleurs. Notamment sur les augmentations de salaires de ses employés.

Maintenir un haut niveau d’investissements, mais à quel prix ? Le Canton du Valais a dévoilé un projet de budget 2025 équilibré : des charges de 4,54 milliards de francs – en hausse de 1,5% - pour un excédent de revenus final de 1,4 million.
Le tout alors qu’il annonce un niveau de soutien toujours élevé, avec des investissements de 620 millions – soit une hausse de 11% par rapport à 2024 - et des subventions de 1,79 milliard – soit une augmentation de 3%.
Priorités budgétaires et jeu d'enveloppes
Allègements fiscaux pour les personnes physiques, améliorations de conditions pour le personnel des soins et pour les enseignants. Enveloppes gonflées pour la protection contre les dangers naturels, les autres écoles ou encore pour la digitalisation sont annoncés dans les grandes lignes.
La totalité des charges prévues atteindront ainsi 4,54 milliards de francs, en hausse de 1,5% par rapport à 2024. Mais les chiffres devraient rester noirs, avec un excédent de revenus de 1,4 million. Un équilibre possible grâce à un jeu de vase communiquant d’un fonds financier à un autre, explique Roberto Schmid, ministre des Finances.
Salaires des employés en statut quo
Mais forcément, ces dépenses ne pourront pas se faire sans d’autres sacrifices. Certains fonds, comme ceux alloués aux forces hydrauliques, ou au rachat de barrages ne seront par exemple pas alimentés l’an prochain.
Et autre mesure : les employés du Canton ne percevront ni augmentation, ni renchérissement en 2025. Le tout alors qu’on parle de projet d’amélioration des conditions de travail notamment des enseignants. Roberto Schmid, s’en explique.
Notons que ce projet de budget doit encore être soumis au Grand Conseil. Entrée en matière prévue en novembre. Et débat, en décembre.