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La vaccination obligatoire des bovins valaisans bientôt terminée

En Valais, les deux vétérinaires mandatés pour vacciner plus de 2000 bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) approchent de la fin de leur mission. Comme le vaccin déploiera l'entier de sa protection dans seulement 28 jours, la vigilance reste de mise.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
29 juil. 2025, 15:18
/ Màj. le 29 juil. 2025 à 22:15
Jeremy Wittorski, veterinaire du village de Volleges administre un vaccin contre la dermatose nodulaire contagieuse a des vaches de la race d'Herens le mardi 29 juillet 2025 dans un paturage de la vallee du Trient en Valais, pres de la frontiere avec la France. Face a la progression de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) en France voisine, le canton du Valais prend des mesures de protection sanitaires en rendant la vaccination obligatoire pour plus de 2'000 bovins
Jeremy Wittorski, veterinaire du village de Volleges administre un vaccin contre la dermatose nodulaire contagieuse a des vaches de la race d'Herens le mardi 29 juillet 2025 dans un paturage de la vallee du Trient en Valais, pres de la frontiere avec la France. Face a la progression de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) en France voisine, le canton du Valais prend des mesures de protection sanitaires en rendant la vaccination obligatoire pour plus de 2'000 bovins © KEYSTONE / JEAN-CHRISTOPHE BOTT

"J'ai reçu les doses vendredi matin et j'ai commencé à vacciner l'après-midi-même. J'avais à peu près 1000 bêtes à vacciner. Ce matin, il m'en reste moins de 200. C'est presque fini", a déclaré ce mardi le vétérinaire Jérémy Wittorski.

Le vaccin consiste en une dose unique de huit millilitres, injectée sous la peau de l'animal. "Il va commencer à faire effet dans une huitaine de jours et atteindra une protection maximale au bout de 28 jours", a-t-il poursuivi.

Dans l'intervalle, il s'agit de surveiller les bovins afin de détecter l'apparition d'éventuels symptômes et de repousser les vecteurs de la maladie, à savoir les mouches et les insectes piqueurs (taons et moustiques), au moyen d'un produit spécifique. "C'est le meilleur moyen de limiter la contamination ", a encore déclaré Jérémy Wittorski.

Aucun cas en Suisse

Si des symptômes sont décelés chez un animal, des analyses sont faites au laboratoire. Si le cas s'avère positif, l'animal est abattu, ainsi que les autres bovins avec qui il a été en contact. "C'est la directive européenne", précise-t-il.

À l'heure actuelle, aucun cas de cette maladie virale hautement contagieuse n'a été détecté en Suisse. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) avait toutefois décidé vendredi de la vaccination obligatoire pour tous les bovins, buffles et bisons présents dans les régions valaisannes de Champéry, Finhaut et Ferret dans le cadre de l'établissement d'une barrière immunitaire autour des foyers détectés en France voisine.

"Dans la vallée de Trient et le val Ferret, on est vraiment à l'extrémité de ce fameux cordon sanitaire, c'est pour cela qu'on n'a que quelques bêtes à vacciner", observe le vétérinaire,

La semaine précédente, l'OSAV avait annoncé la vaccination obligatoire de tous les bovins du canton de Genève et ceux de la région voisine de Terre Sainte dans le canton de Vaud.

Nodules douloureux

À noter que les vaccins utilisés ne sont pas autorisés en Suisse. L'OSAV a cependant édicté une décision générale pour l'importation et l'utilisation de ces vaccins. Les frais liés à la vaccination sont entièrement pris en charge par les autorités vétérinaires.

La dermatose nodulaire contagieuse ne présente pas de risque pour l'homme et les autres espèces. Chez les bovins en revanche, après une période d'incubation de 4 à 20 jours, elle cause des nodules douloureux sur tout le corps et peut déclencher des symptômes allant d'une fièvre jusqu'à 41 degrés à des chutes de lactation. Les séquelles sont nombreuses (amaigrissement, stérilité, etc.) et peuvent faire grimper le taux de mortalité du troupeau à 10%.

AC/c
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