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La santé psychique nous concerne tous : zoom sur le CAAD basé à Saxon

Quatre fondations et associations sont présentes à la Foire du Valais pour sensibiliser le public à la santé psychique. Zoom ce jeudi sur le CAAD, le Centre d’accueil pour adultes en difficulté basé à Saxon.

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Nathalie Terrettaz
Nathalie Terrettaz, Rédaction Rhône FM
03 oct. 2024, 12:15
/ Màj. le 07 oct. 2024 à 16:42
Le bâtiment qui abrite le CAAD à Saxon, inauguré en 2016.
Le bâtiment qui abrite le CAAD à Saxon, inauguré en 2016. © CAAD
Le foyer de Saxon offre un lieu de vie communautaire, avec une présence continue.
Le foyer de Saxon offre un lieu de vie communautaire, avec une présence continue. © CAAD
Les bénéficiaires sont actifs dans différents ateliers, qui soutiennent leur stabilisation.
Les bénéficiaires sont actifs dans différents ateliers, qui soutiennent leur stabilisation. © CAAD
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La santé psychique nous concerne tous. C'est le message délivré à la Foire du Valais par quatre organisations et associations valaisannes. Elles partagent le même espace pour sensibiliser le public à la question. Parmi les institutions présentes sur ce stand, le CAAD, le Centre d’accueil pour adultes en difficulté basé à Saxon.

Troubles psychiques sévères

Le lieu offre différents types d’hébergement, mais aussi des prestations proposées en centre de jour, ainsi que du soutien en domicile privé. Le CAAD accueille des femmes et des hommes majeurs atteints dans leur santé psychique. "Ce sont des troubles psychiques qu'on dit chroniques et sévères. Les gens sont confrontés à des maladies, avec lesquelles ils doivent apprendre à vivre", précise Guy Stettler, directeur du CAAD.

"Les gens que nous suivont sont confrontés à des maladies avec lesquelles ils doivent apprendre à vivre." Guy Stettler, directeur du CAAD

"Les personnes qui souffrent de maladies dans le champ de la psychose sont très sensibles au stress, à la fatigue, aux relations", rappelle Guy Stettler. "Ils doivent apprendre à savoir ce qui peut menacer leur stabilité. Ensuite, ils doivent développer tous les facteurs de protection et imaginer un projet de vie qui tienne compte de ces apprentissages. Le but est d'avoir une vie satisfaisante et stable qui corresponde aux besoins des gens et à leurs aspirations."

Des journées bien remplies

On parle ici du champ de la psychose, avec des maladies comme la schizophrénie ou les troubles borderlines par exemple. Pour apprendre à gérer leur maladie, le CAAD propose à ses bénéficiaires une approche pluridisciplinaire. Et le programme quotidien est plutôt chargé. "Tout au long de la journée, il y a des activités de la vie quotidienne accompagnées par des éducateurs, comme les courses ou l'entretien du lieu de vie. Les personnes bénéficient d'activités thérapeutiques, avec nos psychologues et notre médecin psychiatre. Également des activités de soin au niveau somatique", ajoute Guy Stettler.

"Vivre avec les autres quand on est aux prises avec la maladie psychique reste un défi important." Guy Stettler, directeur du CAAD

Les bénéficiaires suivent également des activités en ateliers. "Elles permettent de développer des compétences, d'avoir un rythme jour-nuit, de travailler la collaboration et les habiletés sociales. Parce que vivre avec les autres quand on est aux prises avec la maladie psychique reste un défi plus important que pour le commun des mortels", reconnaît Guy Stettler.

La durée moyenne d’un séjour au CAAD s’étend sur plusieurs années. Entre les prestations d’hébergement et de centre de jour, la fondation suit 70 personnes. Et il y a beaucoup de demande, selon Guy Stettler.

À noter encore que les quatre organisations mettent sur pied ce jeudi après-midi une conférence dédiée à la santé psychique au travail.

Financement

Comme toutes les institutions valaisannes, la Fondation le CAAD est liée au Département de la santé, des affaires sociales et de la culture par une convention cadre.
"Nous avons aussi un mandat de prestation annuel, qui définit nos budgets, nos prestations et nos ressources. Le financement est assuré par des rentes AI, des prestations complémentaires, des subventions cantonales et dans certains cas un subventionnement pénal", précise Guy Stettler.

NT
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