La Médiathèque Valais doit rester un lieu de rencontre, selon sa directrice Sylvie Béguelin
La Médiathèque Valais a "retrouvé son rythme de croisière". Après quelques années difficiles en raison de la pandémie de coronavirus, l'institution retrouve le sourire. Elle le dit dans son rapport d'activité qui vient d'être publié en ligne.

En 2023, plus de 600'000 usagers ont ainsi eu recours aux services de la Médiathèque Valais sur ses quatre sites, à Sion, Martigny, St-Maurice et Brigue. C'est un chiffre en légère hausse sur un an, souligne l'institution dans son rapport d'activité. Près de 900'000 documents physiques ont été prêtés, ce qui représente une augmentation de plus de 10% par rapport à l'exercice 2022.
Pour la directrice de la Médiathèque Valais Sylvie Béguelin, ce succès est à mettre sur le compte du côté convivial de l'institution qui veut être un lieu ouvert, accessible à tous. "C'est un des rares lieux où on peut venir sans qu'on nous demande notre identité, qu'est-ce qu'on fait là. C'est rare, il n'y a pas beaucoup de lieux qui sont comme cela, non commerciaux", souligne la directrice. Son interview :
Un nouveau plan directeur à venir
Pour Sylvie Béguelin, le recours aux outils de la Médiathèque Valais est d'autant plus important que la société est de plus en plus connectée. Les informations sont partout mais dans une quantité telle qu'il n'est plus possible de contrôler leur origine et leur véracité. Il est donc nécessaire d'avoir un lieu qui dispense de l'information de qualité, note la Neuchâteloise.
Autant de priorités que la Médiathèque Valais veut conserver pour le futur. Le canton présentera début août son nouveau plan directeur pour les bibliothèques valaisannes. Durabilité, inclusion, participation, transition numérique… six axes stratégiques ont été définis pour les années à venir. Mais la Médiathèque Valais veut "maintenir l'humain au centre des préoccupations", souligne encore sa directrice.
Elle constate que, si le recours aux outils numériques est toujours plus fréquent, le livre papier fait de la résistance, puisque les ebooks ne représentent encore que le 20% des livres empruntés au sein de l'institution.