La fédération d'élevage de la race d'Hérens au chevet de sa finale nationale
En l'absence d'organisateur pour l'édition 2025, les délégués de la fédération d'élevage cherchent des solutions pour pérenniser la manifestation.

La fédération suisse d’élevage de la race d’Hérens cherche des solutions pour pérenniser l’organisation de la finale nationale. Les délégués ont évoqué la question samedi matin lors de leur assemblée générale annuelle, à l'école d'agriculture de Châteauneuf.
Car aucun syndicat d'élevage ne s'est annoncé pour l'organisation de la finale 2025, qui aura lieu les 10 et 11 mai prochains dans les arènes de Pra Bardy. Des solutions ont été trouvées pour les années suivantes, mais rien pour cette année.
Dans ces conditions, c'est la fédération, ainsi que le Race Hérens Tour, qui devront mettre sur pied ces deux jours de combat. Un comité ad hoc a été créé. Le jour J, il faudra toutefois des bénévoles pour faire tourner la machine. Un appel en ce sens a donc été lancé aux syndicats d'élevage.
Professionnaliser certaines parties de l'organisation
Il n'a en tout cas jamais été question d'annuler la finale nationale 2025, assure le président de la fédération Fabien Sauthier. "On va profiter cette année de voir ce qu'on peut professionnaliser, de donner certains mandats à des entreprises pour avoir besoin de moins de bénévoles", explique-t-il.
Au fil des ans, la finale nationale de la race d'Hérens est devenue un très gros événement. Chaque année, 15'000 personnes affluent à Pra Bardy pour les deux jours de combat. La manifestation dispose d'ailleurs d'un budget de 1,5 million.
Un poids financier certain pour les organisateurs
La mésaventure de cette année montre donc les limites du bénévolat, reconnait Fabien Sauthier. Le président de la fédération déplore aussi les risques financiers pris par les organisateurs.
A noter que Fabien Sauthier a été réélu samedi pour un nouveau mandat de quatre ans à la tête de la fédération. Il mènera donc de front ses deux activités, à la fédération et à la tête de la commune de Val de Bagnes. Evoquant sa passion pour la race d'Hérens, le président conclut: « je ne voyais pas pourquoi j’aurais dû lâcher la présidence de la fédération ».