La bataille franco-suisse pour la plus grande raclette a pris fin ce dimanche
La bataille pour la plus grande raclette du monde s'est muée ce dimanche en une raclette de l'amitié servie à la frontière. Le but : montrer que raclette et raclonette sont synonymes de partage. Dans le même esprit, les éventuels bénéfices seront reversés aux habitants de Blatten.

Français et Suisses ont décidé de signer un traité de paix cet après-midi autour du célèbre plat de fromage de fondu, lors d’une Raclette de l’amitié. Elle est servie à la frontière franco-suisse, à Saint-Gingolph, ce dimanche.
580 convives ont participé à l’événement, dont deux tiers de ressortissants français. A l’origine de cette manifestation rassembleuse, notamment : le roi de la raclette Eddy Baillifard. Rappelons qu’en mars de l’an dernier, s’est déroulé une première édition de la plus grande raclette – version française – du monde à Saint-Etienne, elle avait attiré 2236 participants. Mais une année et quinze jours plus tard, le Valais leur reprenait le titre, à l'occasion d'une manifestation qui avait regroupé 4893 convives et racleurs à Martigny. Cet événement est donc un clin d’œil.
Un esprit de partage
Pour Eddy Baillifard, "Raclette ou raclonette, le but demeure le même : il s'agit de partager, ce plat qui symbolise l'amitié et la convivialité", glisse-t-il. Le lieu de cette manifestation, Saint-Gingolph, était donc une évidence, comme ses habitants disent qu'ils vivent dans un seul village, qui se décline sur deux pays.
Et dans ce même esprit de partage, une initiative a été mise en place par les organisateurs de la Raclette de l’amitié, en lien avec l’actualité valaisanne. "Tous les éventuels bénéfices de cet événement seront reversés aux habitants de Blatten", explique le pape de la raclette. Ces quelque 300 Valaisans n'ont actuellement plus de toit, après l'effondrement du glacier du Birch sur leur village, survenu mercredi dernier. Il s'agissait donc de saisir l'opportunité de les soutenir.
"Et les gens ont joué le jeu", sourit Eddy Baillifard. Car les derniers billets sont partis après l'annonce de ce geste.