L'Openair Gampel de retour pour ambiancer les festivaliers quatre jours durant
Le deuxième plus gros événement du canton est de retour dans le Haut-Valais. L'Openair Gampel, qui existe depuis bientôt 40 ans, ne semble pas baisser en popularité grâce à une stratégie qui a fait ses preuves par le passé. Mais aussi grâce à un public indéfectible.

Après bientôt 40 ans d'existence, le deuxième plus gros événement du canton, après la Foire du Valais, répond à nouveau présent. L'Openair Gampel ouvre ses portes dès ce jeudi 15 août et jusqu'à dimanche 18 août. L'occasion pour le public ayant acquis son sésame de se trémousser au rythme des concerts au programme.
Parmi les artistes en tête d'affiche du festival, le groupe de punk rock californien The Offspring, qui fête cette année ses 40 ans de scène, le DJ britannico-norvégien Alan Walker, le chanteur écossais Tom Walker ou encore le groupe d'Indie pop allemand Milky Chance.
Un line-up qui continue d'attirer les foules. Chaque année, ce sont même plusieurs dizaines de milliers de festivaliers qui foulent le parterre du festival, selon l'attachée de presse de l'Openair Gampel, Madeleine Müller : "On est déjà à plus de 120'000 personnes présentes sur les quatre jours", affirme cette dernière.
Recette gagnante
Quant à la recette qui a permis au festival d'être encore là après presque 40 ans – la première édition de l'Openair Gampel a eu lieu en 1986 –, l'attachée de presse semble en connaître les ingrédients : "il faut accepter de vivre avec son temps, écouter les gens, leur demander quels sont les meilleurs moments du festival, quels artistes les personnes souhaitent à nouveau écouter. Grâce à ça, on trouve toujours le moyen de rester là où nous sommes actuellement".
Mais au cœur de la stratégie du festival aujourd'hui, la durabilité et l'inclusivité, avec en prime, un slogan :
Public fidèle
Si l'Openair Gampel existe depuis bientôt 40 ans, c'est aussi grâce à son public. Un public que le festival a su fidéliser tout au long de son histoire. Un public qui revient, donc, régulièrement se déhancher le temps d'un week-end.
"On a dit une fois, 'essayer c'est l'adopter'", explique Madeleine Müller. "Et puis, effectivement, le festival, c'est un peu le 'stamm'", soit le lieu où se retrouve régulièrement un groupe d'amis.
Et en Valais romand ?
Si la stratégie du festival mise en place jusqu'à présent a fait ses preuves ces dernières années, l'Openair Gampel peut-il encore faire mieux ? Ne gagnerait-il pas à attirer – en plus de ses fidèles festivaliers – un public originaire de l'autre côté de la Raspille ? Pas nécessairement, selon Madeleine Müller :
"On n'a pas tellement une stratégie pour attirer les romands ou les francophones plus que les autres. Le festival est ouvert à tout le monde. Et puis, je dirais que la musique, c'est un langage unique", explique l'attachée de presse de l'Openair Gampel :