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L'heure du bilan a sonné pour Stéphane Rossini, à la veille de son départ de l'OFAS

Le Nendard quittera à la fin du mois la direction de l'Office fédéral des assurances sociales. Il y aura passé tout juste six ans, marqués notamment par les erreurs de calcul sur l'évolution financière de l'AVS. Notre correspondante à Berne Marie Vuilleumier l'a rencontré.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
23 juin 2025, 16:55
/ Màj. le 23 juin 2025 à 19:55
Stéphane Rossini sur le départ, avec sa conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider
Stéphane Rossini sur le départ, avec sa conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider © KEYSTONE / PETER KLAUNZER

Nommé en juillet 2019, Stéphane Rossini a annoncé sa démission en octobre dernier; il indiquait alors vouloir "se consacrer à d'autres activités à temps partiel".  

Lors de son passage à l'OFAS, le Nendard a "mené et accompagné de nombreux projets importants, entre autres la stabilisation de l’AVS (AVS21), l’introduction des prestations transitoires pour chômeuses et chômeurs âgés ainsi que les allocations pour perte de gain liées au Covid", précisait à l'époque le Conseil fédéral.

Des tensions qui impactent le travail de l'OFAS

Au moment du bilan, Stéphane Rossini dit avoir surtout été étonné par la méfiance qui règne entre le gouvernement et le parlement. "Très souvent, le Parlement n'a pas une grande confiance dans le Conseil fédéral", souligne-t-il, évoquant notamment les réformes de l'assurance vieillesse et de la prévoyance professionnelle. "Cette collaboration difficile entre le parlement et le Conseil fédéral se sent beaucoup dans l'activité d'un office", comme l'OFAS, précise-t-il.   

Ancien conseiller national, chercheur en politiques sociales et de la santé, Stéphane Rossini pensait bien connaitre le système helvétique. Mais il a rapidement été confronté à "toute une bureaucratie, une approche technocratique extrêmement forte". "Quand on vient de l'extérieur, c'est un choc", raconte-t-il.

Des réussites et des regrets

Au chapitre des réussites, le directeur sortant de l'OFAS cite la révision de l'AVS mais aussi des projets moins visibles, comme la digitalisation du premier pilier ou la lutte contre la pauvreté. Il reconnait à l'inverse que ses services auraient peut-être en faire davantage en ce qui concerne la dette de l'assurance invalidité. "On a peut-être raté quelques épisodes", admet-il.   

Il estime néanmoins que "les réformes les plus urgentes sont déjà en cours". Il se dit par exemple optimiste quant à l'avenir de l'AVS. "C'est un élément central du système de protection sociale et la population en a conscience", se réjouit-il.

 Les interviews bilan de Stéphane Rossini en deux épisodes sont à écouter ci-dessous: 

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