Jusqu’à 37 °C en Valais : alerte canicule et appel à la vigilance
Alerte canicule : deux mois après l’épisode de juin, le Valais affronte cette semaine une nouvelle vague de chaleur, plus intense encore. Jusqu’à 37 °C en journée et des nuits à 20 °C : l'Office du médecin cantonal appelle à une vigilance accrue… et à la solidarité aussi.

En plaine du Rhône, le thermomètre pourrait flirter avec les 37 °C ces prochains jours. Mais c’est l’absence de véritable fraîcheur nocturne qui inquiète le plus, avec des températures qui ne devraient pas descendre sous les 20 °C. " Le corps n’a pas le temps de se rafraîchir et de récupérer, ce qui augmente les risques pour la santé ", souligne Cédric Dessimoz, médecin cantonal adjoint.
Un dispositif cantonal déjà activé
Le canton applique son plan canicule et forte chaleur, révisé cette année. Un dispositif de plus en plus rôdé, qui fixe les seuils d’alerte, les mesures à prendre et encourage les communes à disposer de leur propre dispositif.
Les autorités sanitaires ont transmis un message à l’ensemble des hôpitaux, EMS, centres médico-sociaux et cabinets médicaux pour rappeler les précautions à appliquer et renforcer la surveillance auprès des publics à risque. Les conseils restent constants : boire régulièrement, rester à l’ombre, maintenir les logements au frais et éviter les efforts aux heures les plus chaudes.
La solidarité comme réflexe vital
Au-delà des recommandations individuelles, les instances médicales insistent sur l’importance de veiller sur ses proches. Les personnes âgées, isolées ou souffrant de maladies chroniques peuvent rapidement se retrouver en difficulté lors de fortes chaleurs. "Prendre des nouvelles d’un voisin, passer voir un proche ou proposer un verre d’eau peut sembler anodin, mais ces gestes simples peuvent éviter des complications graves".
Travailleurs et ouvriers concernés
Autre tranche de la population concernée par ces conseils : les employés qui travaillent dehors, notamment sur les chantiers. Ici, c'est le service cantonal de protection des travailleurs qui transmet les recommandations aux employeurs, avec la possibilité d’adapter les horaires ou de modifier certaines tâches lorsque la chaleur devient extrême.
Des épisodes plus fréquents
Depuis la canicule de 2003, le Valais s’est doté d’un dispositif spécifique pour faire face à ces épisodes météorologiques. Mais selon Cédric Dessimoz, ces périodes de fortes chaleurs sont appelées à se multiplier.
Même sans franchir le seuil officiel d’alerte, plusieurs jours consécutifs de températures élevées peuvent suffire à fragiliser l’organisme. Les recommandations doivent donc s’appliquer dès que la chaleur persiste, afin de limiter les risques.