Jean Lassalle, de passage en Valais, annonce sa candidature à la présidentielle en France en 2027
L'ancien député à l'Assemblée nationale française Jean Lassalle était l'invité d'honneur du 4e Congrès du Centre Valais romand ce mercredi. Entretien avec celui qui défend corps et âme les liens entre les peuples de montagne et qui souhaite se représenter aux élections présidentielles en France.
Un invité de marque présent lors du congrès du Centre Valais romand ce mercredi 11 décembre. Rien de moins que l'ancien député à l'Assemblée nationale française et ex-candidat à l'élection présidentielle Jean Lassalle était invité d'honneur dans une salle pleine à craquer à Martigny-Combe.
Il a pris la parole après la validation par les membres du parti de la candidature de Christophe Darbellay, en charge du département de la formation et de l'économie, qui briguera un troisième mandat au Conseil d'Etat l'année prochaine. "Je suis venu à de très nombreuses reprises en Valais et en Suisse. Je me considère un peu des vôtres", a-t-il expliqué :
Les liens entre populations de montagnes au menu
Plus tôt dans la journée de mercredi, le berger-politicien originaire des Pyrénnées-Atlantiques a également visité l’Entremont et le Val de Bagnes en compagnie de plusieurs membres du Centre Valais romand. Dans la laiterie d'Orsières tout d'abord. Au restaurant d'Eddy Baillifard, ambassadeur de la raclette à Bruson ensuite.
L’objectif, renforcer les liens entre les populations de montagne. Une des principales thématiques de sa campagne passée à la présidentielle dans l'Hexagone. Et probablement une de celles qu'il défendra s'il se présente bel et bien en 2027 en France, comme annoncé : "je pense que je le ferai, oui".
Mais uniquement à certaines conditions, précise celui qui a été maire de Lourdios-Ichère durant 40 ans : "si ma santé tient bon. Pour l'instant, ça va pas mal". Et d'ajouter : "Si je retrouve bien les sensations aussi, parce que c'est une très grande épreuve. Et puis si je trouve également des signatures".
En 2022, Jean Lassalle avait obtenu 3,13% des voix, soit l'équivalent de plus d'1,1 million d'électeurs. Un score insuffisant pour atteindre le second tour, mais bien meilleur que celui de 2017 (1,21% des voix).