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Intempéries : les travaux de sécurisation de la Navizence à Chippis sont terminés

Ces travaux complémentaires de sécurisation des berges de la Navizence se sont achevés le 23 juin. Il y a une année, le cours d’eau était sorti de son lit et une trentaine de personnes avaient été évacuées de Chippis. Aujourd’hui, le quartier concerné est à l’abri.

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Nathalie Terrettaz
Nathalie Terrettaz, Rédaction Rhône FM
01 juil. 2025, 12:00
/ Màj. le 01 juil. 2025 à 14:01
A Chippis, une pelleteuse enlève des pierres dans le lit de la Navizence, qui se jette dans le Rhône, au lendemain des intempéries
A Chippis, une pelleteuse enlève des pierres dans le lit de la Navizence, qui se jette dans le Rhône, au lendemain des intempéries © KEYSTONE / JEAN-CHRISTOPHE BOTT

La Navizence était sortie de son lit le 21 juin 2024. Dans le quartier du Bord, une trentaine de personnes avaient dû évacuer leurs logements. Aujourd’hui, la sécurisation du cours d’eau sur le territoire de la commune est terminée. Ces travaux complètent ceux déjà réalisés après la crue de 2018. 

Sécuriser le quartier du Bord

"Ces travaux complémentaires ont été agendés afin de sécuriser encore plus la Navizence dans le quartier du Bord. On a rehaussé une partie des murs en rive droite du cours d'eau et tous les enrochements ont été refaits et légèrement surélevés sur la rive gauche, du côté du village. Ils avaient été passablement détruits lors de la crue de l'année passée", précise Olivier Perruchoud, président de Chippis.

"Avec ces travaux, on est beaucoup plus sereins, mais la nature est parfois plus forte que nous." Olivier Perruchoud, président de Chippis

Avec tous les travaux effectués, Olivier Perruchoud ne s'attend pas à de nouveaux débordements. "Nous avons enlevé tous les matériaux qui étaient dans le lit de la Navizence, donc on devrait avoir suffisamment de place pour laisser passer les eaux."

Des travaux plus conséquents sont toujours en cours dans le Val d’Anniviers, où la Navizence prend sa source. "Il faut savoir que nous dépendons beaucoup du Val d'Anniviers. Là-haut, il faut beaucoup d'argent pour sécuriser le cours d'eau et il n'est pas sûr que ce soit possible en une année", rappelle Olivier Perruchoud.

"Nous dépendons beaucoup des travaux toujours en cours dans le Val d'Anniviers, où la Navizence prend sa source." Olivier Perruchoud, président de Chippis

Les travaux en cours dans le Val d'Anniviers ne devraient pas impacter la commune de Chippis. "L'instabilité de certaines pentes dans le Val d'Anniviers a été prise en compte dans les nouveaux calculs effectués. Mais la nature est parfois plus forte que nous", rappelle Olivier Perruchoud.

La commune paie une partie de ces travaux. Le reste est pris en charge par le canton et la Confédération.

NT
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