Intempéries : le Conseil d'Etat veut rétablir rapidement l'accès routier dans le Haut Val de Bagnes
Le canton se dit prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir le trafic dans la région. Il le dit ce mercredi dans un communiqué. Il assure aussi vouloir sécuriser durablement la zone de Sierre/Chippis.

Les laves torrentielles qui se sont déversées dans la région empêchent toujours de circuler en direction de plusieurs villages. "Le service de la mobilité étudie, en collaboration avec la commune, plusieurs variantes pour desservir à nouveau ces localités tout en sécurisant les tronçons de routes cantonales devenus impraticables", indique l'Etat du Valais.
Un nouveau tracé est notamment en cours de réalisation pour relier les localités de Champsec à Lourtier. La réouverture du tronçon supposera l'installation d'un système de surveillance, tandis que des digues de protection permettront la création d'un dépotoir en amont de la route.
En ce qui concerne la route entre Lourtier et Sarreyer, il faut remplacer un pont détruit par les laves torrentielles. Parallèlement, une route forestière sera réaménagée pour pouvoir relier toute l'année Sarreyer à Verbier-Village.
Par ailleurs, afin de garantir un accès routier pérenne et sécurisé à Lourtier, aux hameaux du Haut val de Bagnes et au barrage de Mauvoisin, le canton étudie la réalisation d’une nouvelle route cantonale sur la rive gauche de la Dranse. Des études intégrant les contraintes locales ont débuté.
Démarche en cours pour Sierre/Chippis
Dans le même temps, le Conseil d'Etat entend mettre en place des mesures pour sécuriser rapidement et durablement la zone Sierre/Chippis. "Différentes démarches sont en cours d’examen, notamment des mesures de sécurisation qui pourraient être réalisées à court terme", indique le canton.
Plusieurs communes et particuliers ont déposé des demandes de soutien financier auprès du canton. Celui-ci traitera l'ensemble des demandes qui lui sont parvenues. Il dit vouloir "analyser toutes les possibilités de soutien à sa disposition". Mais il rappelle que le coût des dommages assurables est en principe pris en charge par les assurances. Pour les dommages non assurables, il existe différentes aides qui peuvent être octroyées.
Enfin, un traitement rapide des demandes de réduction de l'horaire de travail a été assuré. Une cinquantaine de dossiers sont parvenus au canton, concernant 1550 collaborateurs.