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Intempéries : des voix s'élèvent pour renoncer à des espaces de vie alpins. Réactions en Valais

En Suisse alémanique, le coût élevé de la sécurisation des vallées est un argument pour renoncer à y habiter, du moins pour la faîtière Avenir Suisse. Des propos qui font fortement réagir les milieux de la montagne.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
16 juil. 2024, 12:13
/ Màj. le 19 juil. 2024 à 16:41
Les dangers naturels toujours plus proches des zones habitées (ici à Lourtier, après les laves torrentielles dès le 4 juillet 2024)
Les dangers naturels toujours plus proches des zones habitées (ici à Lourtier, après les laves torrentielles dès le 4 juillet 2024) © Commune de Val de Bagnes

Suite aux intempéries de ces dernières semaines, le groupe de réflexion libéral d'Avenir Suisse s'est exprimé dans la presse alémanique pour dénoncer les coûts économiques élevés liés aux risques naturels. Pour la faîtière, la Confédération et les cantons investissent déjà beaucoup d'argent dans la sécurisation et la protection de certaines régions de montagne contre les dommages causés par le changement climatique. « S'il devient encore plus coûteux de maintenir ces lieux en vie en raison de la menace de dommages causés par le changement climatique, alors vous ne pouvez plus le justifier économiquement », explique Lukas Rühli à la NZZ.

Une généralisation qui irrite Thomas Egger, directeur du groupement suisse pour les régions de montagne. La vie dans les vallées ne s'arrête pas qu'à un calcul des coûts et il est donc hors de question d'y renoncer.  

Une réaction partagée au niveau cantonal par Francis Dumas, président du groupement de la population de montagne du Valais romand qui écarte, d'un revers de la main, ce type d'attaques frontales de « certains bobos » des milieux urbains. 

Pour le directeur de la chambre valaisanne de commerce et d’industrie, Vincent Riesen, la solidarité est importante au sein de la collectivité et n'est pas remise en question. En plus, c'est parfois la montagne qui impose ses limites et il faut en tenir compte.

Ce qui est certain, c'est que l'abandon n'est pas à l'ordre du jour pour le canton comme l'affirme le chef de l’économie, Christophe Darbellay. Pour le conseiller d'Etat, il faut clairement poursuivre les travaux de sécurisation et tout faire pour maintenir nos populations dans nos vallées. 

Des différences de points de vue sur fond financier

Le débat relancé par Avenir Suisse rappelle des bras de fer connus : la plaine contre la montagne, l'identité contre l'économie, la liberté de l'individu face aux coûts de la sécurité publique. 

Les cantons et les municipalités ont investi l'année dernière environ 375 millions de francs dans la protection contre les risques naturels. Le gouvernement fédéral a versé 250 millions de francs supplémentaires selon la NZZ.

Rosette Terrettaz / Christian Hermann
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