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Intempéries : alper les bêtes, faire le foin. Chaque mission amène cette année son lot de défis

Les éleveurs sont aux prises avec les caprices de la météo. Qu’il s’agisse d’alper les bêtes ou de récolter les foins, les intempéries engendrent des défis, plus encore pour ceux qui ont été directement impactés par des catastrophes naturelles comme par exemple, dans le Val de Bagnes.

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Christian Hermann
Christian Hermann, Rédaction Rhône FM
14 juil. 2024, 12:00
/ Màj. le 14 juil. 2024 à 17:15
Les conditions sur l'alpage de Chermontane dans le Val de Bagnes sont au vert
Les conditions sur l'alpage de Chermontane dans le Val de Bagnes sont au vert © JLB
Tous les alpages valaisans ne sont pas logés à la même enseigne avec les pluies (ici à Pépinet sur le Haut-Plateau)
Tous les alpages valaisans ne sont pas logés à la même enseigne avec les pluies (ici à Pépinet sur le Haut-Plateau) © ced-voc
Dans le Val de Bagnes, l'accès vers certains alpages est encore fermé
Dans le Val de Bagnes, l'accès vers certains alpages est encore fermé © JLB
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Les intempéries du printemps et de ce début d’été malmènent nos éleveurs. Une partie des inalpes ont dû être retardées. Plusieurs alpages sont encore partiellement enneigés, d’autres ont été lessivés par des pluies. Chez nos voisins des Préalpes vaudoises et fribourgeoises, nombre d’éleveurs déplorent des accidents qui surviennent à leurs vaches dans des terrains boueux et gorgés d’eau. Les craintes pour l’affouragement des bêtes sur le long terme sont présentes. 

En Valais, la situation est différente selon Georg Brégy, l’adjoint et remplaçant du chef du service cantonal de l’agriculture. Pour ce qui est de la glisse, avec des sols drainant sur les pentes de nos alpages, l’eau s’accumule peu. Pour le fourrage, la situation est un peu plus nuancée.

Alors que la récolte de fourrage bat son plein, mal lotis sont ceux qui ne possèdent pas de séchoir sur leur exploitation. 

Les pluies régulières n’ont, pour l'heure, laissé que peu d’opportunités pour le fauchage mais beaucoup pour les moisissures sur les plants, souligne Jean-Louis Bruchez, éleveur à Lourtier. A cela s’ajoute les difficultés sur des alpages rendus inaccessibles par les récentes intempéries. Dans le Val de Bagnes justement où plusieurs ponts et tronçons ont été détruits pour accéder aux parcelles les plus reculées, Jean-Louis Bruchez, n’a pas eu la partie facile.

Elevage et alpages : une tradition importante pour le Valais

Le Valais compte 1086 exploitations bovines qui très majoritairement alpent leurs bêtes sur 100 jours et plus. S’y ajoutent 586 éleveurs de moutons et 245 de chèvres, selon les statistiques du service cantonal de l’agriculture.

Le canton dispose de 465 alpages avec principalement des bovins. 146 d'entre eux produisent du lait et du fromage. S’y ajoutent 160 alpages à moutons. 

Avec les pluies, les terrains peuvent réserver quelques surprises  (alpage de Pépinet sur le Haut-Plateau)
Avec les pluies, les terrains peuvent réserver quelques surprises (alpage de Pépinet sur le Haut-Plateau) © ced-voc
Oriane Binggeli / Christian Hermann
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Valais Agriculture Terroir Patrimoine
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