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Il y a deux ans, 66 orphelins ukrainiens étaient accueillis en Valais

66 enfants et 11 accompagnants venus de Marioupol ont été accueillis en Valais au mois de mai 2022. Deux ans plus tard, le chef du service de l’action sociale, Jérôme Favez tire le bilan.

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Antoine Corgnaletti
Antoine Crognaletti, Rédaction Rhône FM
23 juil. 2024, 17:00
/ Màj. le 24 juil. 2024 à 10:02
Des enfants dans une salle de classe lors d'une visite de presse dans l'école de Missions de Saint-Gingolph,  jeudi 16 février 2023. L'école de Missions accueille depuis le 31 mai 2022, une soixantaine d'enants ukrainiens de l'orphelinat de Marioupol "les ailes de l'espoir"  ayant du fuir la guerre. (KEYSTONE/Cyril Zingaro)
Des enfants dans une salle de classe lors d'une visite de presse dans l'école de Missions de Saint-Gingolph, jeudi 16 février 2023. L'école de Missions accueille depuis le 31 mai 2022, une soixantaine d'enants ukrainiens de l'orphelinat de Marioupol "les ailes de l'espoir" ayant du fuir la guerre. (KEYSTONE/Cyril Zingaro) © KEYSTONE/Cyril Zingaro

L’action faisait suite à la demande des autorités ukrainiennes relayée par la Confédération, puis appliquée par quelques cantons. Si celui de Vaud a accueilli ceux de 0 à 6 ans, le Valais s’est chargé de trouver un abri pour ceux âgés de 7 à 18 ans. Ces enfants, après avoir transité par la Pologne, ont été logés dans l’École des Missions à Saint-Gingolph. Un lieu où les services de l’action sociale et de la jeunesse ont pu assurer un accueil et un accompagnement adéquat. Deux ans plus tard, le chef du service de l’action sociale, Jérôme Favez, se dit satisfait de l’opération. « La Suisse et le Valais par l’accueil de cet orphelinat peuvent être fiers », souligne-t-il. Il continue en précisant qu’accueillir des enfants est toujours une action humanitaire gratifiante. L’excellent rapport entre les services concernés est aussi à notifier. « Une collaboration importante a aussi dû être menée avec la direction de l’orphelinat ukrainien », n’oublie pas, Jérôme Favez. La collaboration n’étant pas toujours aisée en raison de la langue et de la culture éducative qui sont différentes entre les deux pays. 

Et après ?

Une fois sur place, les enfants ont été pris en charge par les différents services qui ont distillé un enseignement au sein de l’École des Missions durant les premiers mois. Ensuite, petit à petit en fonction de l’évolution, les orphelins ont pu intégrer le cursus scolaire normal dans les classes des communes voisines. Pour les 11 accompagnants ukrainiens venus avec les enfants, ils ont tous été engagés par le service de l’action sociale.

Pour les plus jeunes ayant suivi une formation linguistique et scolaire en Valais, le système leur offrira une suite, soit avec un apprentissage, soit avec des études. Pour les plus âgés, ils peuvent suivre des cours au centre de formation et de ressources pour l’intégration qui proposera par la suite un suivi pour une insertion socio-professionnelle. À savoir que sur les 66 enfants arrivés en Valais, 16 sont rentrés en Ukraine et 4 qui avaient atteint la majorité, ont décidé de quitter l’orphelinat.

La suite

L’objectif pour le chef du service de l’action sociale, Jérôme Favez, est d’assurer l’avenir de l’orphelinat. Des contacts ont été pris avec l’orphelinat du canton de Vaud pour réunir les enfants ayant un lien de parenté. Ainsi, 6 enfants devraient prochainement rejoindre l’École des Missions. Pour le futur, Jérôme Favez n’exclut pas d’accueillir d’autres orphelins en provenance d’Ukraine

AC
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