Il faut impérativement légiférer sur l’aéroport de Sion. Plusieurs élus tirent la sonnette d’alarme
« Pas urgent » pour le bureau du Grand Conseil mais « hyper-urgent » pour certains députés : le retour du projet de loi sur l’aéroport de Sion, actuellement au frigo, est réclamé par plusieurs élus du Grand Conseil qui estiment qu’il n’y a pas une minute à perdre.

Ils réclamaient un débat d’urgence. Le bureau du Grand Conseil leur a refusé cette qualification mardi 10 septembre.
Mais les signataires de l’intervention (Julien Dubuis et Didier Morard pour le PLR, la Centriste Claire-Lise Bonvin et l’UDC Cyril Fauchère) réclamant la mise sur la table des débutés du projet de loi sur l’aéroport de Sion ne désarment pas. Ils ont réactualisé leur motion pour l’adresser au bureau par la voie normale.
Une perte de temps à leurs yeux, à l’heure où les discussions concernant le futur de l’aéroport sédunois sont déjà lancées, via « le plan sectoriel des transports, partie infrastructure aéronautique ». Une fois bouclés, ces travaux, fixeront cet avenir pour les 15 à 20 prochaines années, s’inquiète le député PLR Julien Dubuis, lui aussi signataire de la motion.
Une autre motion, signée notamment par les chefs de groupe UDC Grégory Logean et Sonia Tauss-Cornut pour le PLR (ainsi que là également, par Cyrille Fauchère et Claire-Lise Bonvin), réclame, elle aussi, ce dossier sur la table des députés.
Un texte déposé le 14 juin, qui rappelle au passage qu’en réponse à la question « pourquoi avoir lâché si vite et quitté l'arène ? » (ndlr : de ce dossier de l'aéroport), Christophe Darbellay a fait savoir au plénum, en juin, qu’il avait tiré la prise parce qu'il n'y a pas eu les soutiens nécessaires. Ajoutant, je cite, « Mais forcez-moi à rester dans l'arène ! ». Un message manifestement entendu par la droite valaisanne, très majoritairement sur le pont pour que le Parlement puisse intervenir sur ce dossier.
Datée du 9 courant, la nouvelle motion qui n'a donc pas passé dans les urgences lors de la session de septembre, invite le Conseil d’Etat à présenter le dossier de l’aéroport de Sion considéré comme « infrastructure d’importance cantonale », « soit la loi concernant sa gestion et son exploitation, au Grand Conseil ainsi que les modalités de financement de cette infrastructure essentielle pour le Valais ».