Gonflement des bourgeons constaté dans les vergers: les producteurs désormais attentifs au gel
La nature se réveille : avec la hausse exceptionnelle des températures de ces derniers jours, les arbres fruitiers commencent à bourgeonner. Les producteurs doivent désormais faire attention au gel. L'utilisation de pellets, une solution actuellement en test sur le domaine de Châteauneuf.

Avec les températures plus douces constatées ces derniers jours, les arbres fruitiers commencent à bourgeonner. C'est la période durant laquelle les arboriculteurs doivent être particulièrement attentifs au gel.
«Nous sommes un petit peu en retard par rapport à l'année dernière.» Céline Gilli, cheffe du secteur phytosanitaire à l'Office d'arboriculture
«L'année dernière était particulière, nous étions très en avance, car l'hiver était doux. Cette année, l'hiver a été plus rigoureux», souligne Céline Gilli, cheffe du secteur phytosanitaire à l'Office d'arboriculture. «Quand nous avons fait des contrôles la semaine passée, nous n'étions pas en avance par rapport à l'année dernière. Nous sommes vraiment au stade du gonflement des bourgeons, donc à voir comment cela évolue les prochains jours, c'est toujours pareil. Pour l'instant, nous sommes à peu près dans le même état d'avancement par rapport à l'année dernière, voire un petit peu en retard.»
«Nous faisons des tests avec des systèmes utilisant des pellets.» Céline Gilli, cheffe du secteur phytosanitaire à l'Office d'arboriculture
Le retour d’un grand froid qui perdure est un danger à redouter. La lutte contre le gel préoccupera donc les arboriculteurs ces prochaines semaines. Et pour le combattre, ils disposent de différents moyens. «Dans les vergers qui sont équipés, on peut lutter par aspersion, en apportant la protection avec l'eau. Sinon, on utilise des bougies, également appelées chaufferettes, ou alors à l'aide de pellets», explique Céline Gilli. «Depuis déjà quelques années, nous cherchons des alternatives aux bougies. Nous faisons des tests avec des systèmes à pellets sur le domaine de Châteauneuf. L'idée est de remplacer les petites chaufferettes qui peuvent être mises en place dans les cultures.»
Moins polluants que les bougies
Cela reste encore à confirmer, mais selon Sven Knieling, collaborateur agrotechnique auprès de l'Office d'arboriculture, les systèmes à pellets seraient moins polluants que les bougies. De plus, «ils ne dégagent pas de suie et utilisent nos ressources forestières indigènes». Les pellets pourraient également être moins coûteux, autre élément également en cours d'évaluation au domaine de Châteauneuf.