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Gare aux chenilles processionnaires qui prolifèrent dans la Vallée du Rhône !

Qui dit retour des beaux jours dit aussi retour de colonies entières de chenilles processionnaires à la queue-leu-leu sur les routes ou en forêt. Mais gare à ne pas s'en approcher ! Certains triages forestiers de la région rappellent les gestes à adopter lorsqu'on en voit.

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Luca Poli
Luca Poli, Rédaction Rhône FM
07 avr. 2025, 07:30
/ Màj. le 07 avr. 2025 à 11:55
Chenilles processionnaires
Certaines communes mettent en garde contre ces chenilles processionnaires qui prolifèrent sous nos latitudes. ©Wikipedia

Vous les avez peut-être vues, lors d'une balade en forêt ces derniers temps. Des colonies entières de chenilles processionnaires ou "processionnaires du pin", en train de cheminer l'une derrière l'autre par terre, en pleine nature. En Valais, ces petites bêtes ont été aperçues un peu partout. Rien d'anormal à cela, étant donné que leur cycle de vie commence sur les pins des jardins et des forêts, présents en masse dans la région. 

Il reste qu'elles ne sont pas inoffensives, loin de là. Ces derniers jours, différents triages forestiers  et communes du canton, à l'instar de celle de Crans-Montana, ont mis en garde contre les dangers que représentent ces chenilles. Car leur corps est couvert de millions de petits poils urticants, comme autant de harpons qu’elles n’hésitent pas à lancer contre tout potentiel agresseur. "Ça peut provoquer des démangeaisons ou des allergies assez importantes", explique Julien Zufferey, garde forestier de l'entreprise zorèyè, qui comprend les triages forestiers de Sierre, Noble-Contrée, Crans-Montana, Icogne et Lens. 

Les chiens aussi en sont victimes, puisqu'ils lèchent leur pelage lors de contacts, et risquent de se retrouver amputés de leur langue : "des nécroses peuvent se former lorsque l'animal ingère une chenille processionnaire", précise le garde-forestier.

Comment y faire face ?

Julien Zufferey explique qu'il existe plusieurs manières de lutter contre ce phénomène. Tout d'abord, par une lutte mécanique, soit lorsque les services forestiers interviennent "à la demande". Ils grimpent dans les arbres à hauteur des nids, les coupent avant de les incinérer. "Il s'agit surtout d'endroit bien précis tels que les parcs, les jardins privés ou les bisses très fréquentés. En revanche, on ne peut intervenir sur toute la surface de la forêt. Ça n'aurait pas de sens d'intervenir dans ces cas-là", précise ce dernier.

La lutte contre ces chenilles se fait également grâce à la pose de pièges mécaniques. "Et puis, n'oublions pas les prédateurs naturels tels que la mésange, la chauve-souris, les coucous", explique le garde-forestier.

Conditions parfaites

Selon lui, le Valais, et plus précisément la Vallée du Rhône, est un endroit propice pour la prolifération de ces chenilles. "L'ensoleillement, la chaleur, mais aussi une grande partie de la végétation des coteaux, constituée de pins, y sont pour quelque chose", affirme Julien Zufferey.  

Mais selon lui, il est difficile de savoir si ce phénomène a tendance à empirer avec le temps "c'est un phénomène cyclique, même si cette année, il y en a eu beaucoup", précise le garde-forestier.  

Selon Julien Zufferey, la plupart des chenilles processionnaires sont déjà descendues de leurs arbres pour s'enfouir sous terre afin d'y terminer leur développement en chrysalide. Surtout dans la Vallée du Rhône. Mais des retardataires peuvent encore se trouver sur les chemins forestiers, notamment à plus haute altitude.

LP
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