Farah Dogs présentera ce samedi ses chiens d'assistance à Sierre
L’association Farah Dogs forme des chiens d’assistance depuis plus de 10 ans. Elle participera ce samedi au Marché d’été de Sierre pour montrer au public le travail accompli. Les explications de sa présidente Nicole Boyer.

Elle forme des futurs chiens d’assistance pour les personnes épileptiques, diabétiques ou avec des troubles du spectre autistique. Il s’agit de l’association suisse Farah Dogs, qui sera présente ce samedi au Marché d’été de Sierre, pour montrer le travail accompli et se faire connaître.
Car même si elle est active depuis 2014, beaucoup de bénéficiaires potentiels ne la connaissent pas. Pourtant, ils pourraient recevoir un chien, et ce gratuitement. "Ces animaux sont chers, ils valent entre 25 et 30'000 francs, détaille la présidente de l'association Nicole Boyer. Mais ils ne sont jamais vendus aux bénéficiaires, peu importe leur situation financière. C’est d'ailleurs la raison pour laquelle l’association a toujours besoin de fonds, glisse-t-elle.
Leurs futurs maîtres doivent cependant remplir certaines conditions. "Nos animaux sont fournis aux personnes lorsqu’ils peuvent vraiment aider, voire lorsque c'est vital pour ces adultes et enfants", précise-t-elle. Car ils améliorent parfois drastiquement la qualité de vie de leur maître, en leur fournissant un soutien moral ou en donnant l'alerte en cas de manque d'insuline, par exemple.
Un lien fort entre le chien et son maître
Comment est-ce possible ? "Grâce à une éducation de qualité et aux efforts fournis pendant plus d'un an par les familles d'accueil", répond Nicole Boyer. Mais aussi lorsqu’un lien fort se créé entre le bénéficiaire et son compagnon à quatre pattes. "A ce moment-là, l'animal va redoubler d'efforts pour aider son acolyte", sourit la présidente.
Les chiens sont d'abord entraînés sur tous les types de pathologies, mais la préparation s'affine par la suite. "Nous utilisons tout d'abord des échantillons basiques issus de plusieurs personnes, mais dès qu'un binôme est formé, nous concentrons nos efforts sur les échantillons basiques du futur maître."
Nicole Boyer précise que ce n'est jamais le maître qui choisit son chien. C'est à ce dernier de montrer son intérêt pour son futur bénéficiaire, afin que l'on s'assure qu'il le soutienne correctement.