Crans-Montana a accueilli les délégués de la fédération Suisse des Fonctionnaires de police
Quelque 220 policiers et policières de toute la Suisse se sont réunis, jeudi et vendredi à Crans-Montana, pour la 97e Assemblée des délégués de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. Avec une nouvelle présidence mais toujours des soucis de relève dans les corps de police respectifs.

C’est à Crans-Montana que 220 délégués des corps de police de tout le pays se sont retrouvés jeudi et vendredi pour la 97e Assemblée des délégués de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police (FSFP).
Un premier jour pour se prononcer, d’abord au niveau statutaire, avec l’élection à la présidence de celui qui assumait jusqu’ici, la vice-présidence, Emmanuel Fivaz (photo ci-dessous). Le Neuchâtelois succède à la Bernoise Johanna Bundi Ryser, de Fedpol, qui a atteint la limite statutaire de la durée de la fonction présidentielle fixée à huit ans.
Le nouveau vice-président est Gerhard Schaub de l'association des polices communales du canton de Zurich, déjà membre du Bureau Exécutif.
Une thématique de la relève partagée par une majorité des corps de police
La journée de vendredi a été axée sur un thème partagé par une majorité des polices du pays, avec un titre évocateur : « Manque de personnel, plan de renonciation ? »
Au printemps 2023, la FSFP a mené une enquête auprès de ses plus de 27 000 membres sur l'attractivité du métier de la police.
Selon 87,2% des personnes interrogées, leur corps a un problème de recrutement.
75,4% des participants avaient noté jusqu'à 100 heures supplémentaires fin 2022.
Le nœud du problème selon la FSFP
Le manque de personnel dans les corps de police suisses est un point chaud depuis de nombreux mois, précise la FSFP. Des policiers et policières quittent leur employeur. Ils sont frustrés, épuisés ou reçoivent une meilleure offre. Le secteur privé les attire avec des salaires plus élevés, des horaires de travail réguliers et des tâches à responsabilité. Il est de plus en plus difficile de trouver le nombre nécessaire d'aspirants pour les écoles de police ou, dans le pire des cas, le nombre d'aspirants est réduit en raison de mauvaises décisions politiques. Dans certains cantons, les campagnes de recrutement des corps de police se sont adaptées aux temps, mais elles n'aboutissent que rarement au résultat escompté.
Le fait que les politiques confient toujours plus de tâches à la police, sans tenir compte du manque de personnel ne fait qu’aggraver la situation.
Le manque de personnel dans les corps de police suisses est un point chaud depuis de nombreux mois, précise la FSFP. Des policiers et policières quittent leur employeur. Ils sont frustrés, épuisés ou reçoivent une meilleure offre. Le secteur privé les attire avec des salaires plus élevés, des horaires de travail réguliers et des tâches à responsabilité. Il est de plus en plus difficile de trouver le nombre nécessaire d'aspirants pour les écoles de police ou, dans le pire des cas, le nombre d'aspirants est réduit en raison de mauvaises décisions politiques. Dans certains cantons, les campagnes de recrutement des corps de police se sont adaptées aux temps, mais elles n'aboutissent que rarement au résultat escompté.
Le fait que les politiques confient toujours plus de tâches à la police, sans tenir compte du manque de personnel ne fait qu’aggraver la situation.
