Bistrots, restos, même combat : l’image de ces métiers doit être revalorisée, soutient Gastrovalais
Parce que les exigences changent, que les mentalités évoluent, les cafetiers-restaurateurs valaisans doivent s’adapter et corriger leur image, même faussée. Ils sont sur le bon chemin assure leur faîtière Gastrovalais, en marge de leurs assises annuelles.

Parce que « c’est un métier, un vrai », il faut corriger l’image des conditions de travail dans les établissements publics valaisans.
C’est en résumé ce qui pourrait être un slogan des cafetiers et restaurateurs valaisans.
Réunis jeudi, à St-Maurice, en assemblée générale, ils ont largement abordé les pistes pour corriger le déficit d’image dont ils sont encore trop régulièrement victimes.
La réflexion n’a d’ailleurs pas attendu hier pour conduire à des actions. Dans les écoles notamment où Gastrovalais organise des rencontres avec des ambassadeurs de la branche, souligne Steve Delasoie, directeur de la faitière Gastrovalais.
La formation continue s’est encore densifiée et au sein de la corporation, de jeunes gérants et collaborateurs se réunissent pour repenser la communication, en particulier avec les nouveaux supports techniques.
Parce que la branche en a assez de ces faux clichés qui retiennent « des amateurs, ouvrant et refermant des établissements en laissant des débiteurs derrière eux ».
Il est temps de montrer la réalité de la grande majorité des cafetiers-restaurateurs valaisans, des professionnels, des vrais, qui s’imposent d’assurer sur tous les plans la bonne marche de leur établissement, insiste André Roduit, président de la faîtière qui voit d’un bon œil la dynamique qui s’est mise en marche.
Gastrovalais compte 1650 membres dans le canton, soit près des deux tiers des établissements publics du canton.