Avec le soutien, lundi, du National, le Lötschberg pourra disposer de ses deux galeries pour le rail
Deux galeries équipées de rail sur tout le parcours. L’avenir du Lötschberg s’est joué lundi à Berne. Un positionnement qui ravit ses premiers défenseurs, les membres du comité Lötschberg, leur coprésident Jacques Melly en tête.

Deux galeries équipées de rail sur les 35km du tracé... C’est l’avenir qui se dessine pour le Lötschberg depuis la décision de lundi, sous la coupole fédérale.
Par 178 "oui" contre 14 "non" et deux abstentions, le conseil national a suivi les sénateurs sur le soutien à l’aménagement dit "complet".
Cette variante passera par l’excavation complémentaire des 7 km manquants, côté Frutigen et par l’aménagement complet des 14 km non aménagés pour le rail entre Ferden et Mitholz dans la galerie Ouest.
Ce soutien qui survient après celui des sénateurs mais également de la part du Conseil fédéral, sonne comme une véritable victoire pour le comité Lötschberg, lancé il y a 13 ans pour défendre cet axe nord-sud et limiter surtout, la risque du goulet entre Berne et le Valais.
Aux premières lignes pour défendre cette variante, le comité Lötschberg ne cache pas sa satisfaction devant ce pas de géant sur le "Corridor 24" qui relie Rotterdam à Gênes, souligne Jacques Melly, coprésident du comité.
A la clé, la décision du national ajoute 640 millions dans le panier des travaux pour le renforcement simultané du transport de personnes (+43%) et plus que le doublement du potentiel de ferroutage (+220%), en large sous-capacité aujourd’hui.
Jusqu’ici, le tunnel de base, inachevé, a nécessité 4,3 milliards. Il faudra compter un milliard et demi de plus pour disposer de l’entier des deux galeries à l’horizon 2035.
Toute l'installation ferroviaire des 14km du secteur 1 sera construite alors que pour le secteur 2, il faudra aussi l'excaver 7 km

L'état actuel de la quasi totalité du tronçon 1
