Affaire des Celliers de Sion : la Commission de gestion a "accouché d'une souris", selon des élus
Le Grand Conseil a débattu ce mardi matin du rapport de la Commission de gestion sur l’affaire des Celliers de Sion. Des débats qui ont porté davantage sur l'utilisation d’une telle commission que sur le fond du document.

Le dossier de l'oenoparc des Celliers de Sion a été traité de façon correcte, affirme la Commission de gestion, qui a rendu son rapport en avril dernier. Des conclusions qui ne satisfont pas de nombreux groupes parlementaires, toujours convaincus de l'illégalité du projet.
Le Grand Conseil a discuté de ces considérations ce mardi matin. Les Vert.e.s ont pointé du doigt de nombreuses interrogations laissées ouvertes. Et selon le groupe UDC et les socialistes, la Commission de gestion a même « accouché d'une souris ».
Le rapport mentionnait un problème principal : la possibilité de proposer de la petite restauration dans un bâtiment construit sur une zone agricole protégée. Problème qui a été corrigé depuis. Mais pour Anne-Laure Secco, vi-cecheffe de groupe du Parti socialiste, il s’agit d’un détail. Les roses se disent déçus de ces conclusions.
Pour l’affirmer, la socialiste cite un avis de droit, celui du Professeur de droit Jacques Dubey, rendu sur mandat du Conseil d’Etat. Un avis contredit par un expert mandaté par Les Celliers de Sion, qui se base sur le projet initial.
De son côté, Christophe Claivaz, président de la Commission de gestion, affirme qu'elle n’avait pas à se prononcer sur des considérations juridiques. Le libéral-radical est satisfait des débats de ce matin. « Les prises de position virulentes étaient les mêmes qu'il y a une année », avance-t-il. Il estime que l'examen a été réalisé de façon optimale et que toutes les parties interrogées ont joué le jeu.
Le groupe PLR dans son ensemble partage son opinion, selon leur cheffe Sonia Tauss-Cornut.