À Sion, 53 jeunes décrochent leur diplôme grâce à l’ORIF
Diplômes en poche pour 53 jeunes en difficulté. À Sion, l’ORIF célèbre la réussite de sa volée 2025. Douze métiers, un tremplin vers la vie active, malgré les parcours scolaires cabossés.

Vendredi à Sion, l’émotion était palpable. 53 jeunes de 16 à 25 ans ont reçu leur certificat de fin de formation, dans le cadre de la traditionnelle cérémonie de remise des diplômes de l’ORIF. Une étape charnière pour ces jeunes au parcours scolaire souvent chaotique, orientés vers l’assurance-invalidité. " C’est un moment fort, une vraie reconnaissance pour eux, leurs familles et nos équipes ", souligne Éric Morand, directeur du centre sédunois depuis 25 ans.
Douze métiers, un accompagnement sur mesure
Vente, conciergerie, service, construction : les diplômes de cette volée couvrent 12 métiers différents. Deux jeunes décrochent même un CFC. Les autres obtiennent un AFP ou une attestation pratique. " Ce sont surtout les branches du bâtiment et du service qui concentrent l’essentiel des parcours ", précise Éric Morand. Et pour environ 20% des diplômés, ce tremplin ouvre déjà la voie à une formation complémentaire, notamment vers un CFC.
Un réseau d’entreprises pour intégrer le marché
L’insertion professionnelle reste au cœur de la mission de l’ORIF. Grâce à des partenariats tissés avec de nombreuses entreprises, les jeunes peuvent effectuer des stages, puis intégrer le monde du travail. " Le service d’intégration intervient dès les six derniers mois de formation pour préparer la suite. Nous restons aussi disponibles au-delà du diplôme si un jeune a besoin d’un appui ", explique Éric Morand.
Un catalogue de formation en constante évolution
Le centre de Sion propose actuellement 15 formations. Si certaines filières comme l’agriculture ou la polymécanique ont été abandonnées, d’autres ont vu le jour ces dernières années. C’est le cas de la logistique (en partenariat avec l’ICH), de l’assistance en soins (ASA) ou encore du photovoltaïque. " L’objectif est d’élargir les perspectives pour ces jeunes, mais aussi de coller aux besoins du marché ", résume le directeur.