2040, carbone zéro : faisable pour l’office fédéral des routes qui fait bouger les lignes en Valais
Des panneaux solaires sur presque toutes ses infrastructures, à commencer par les valaisannes, et un serrage de vis sur les secteurs énergivores… c’est la stratégie de l’office fédéral des routes qui met le paquet pour atteindre le « carbone zéro ».
En matière de gestion d’énergie, l’Office fédéral des routes veut montrer l’exemple.
C’est au centre d’entretien de Sierre que l’OFROU a présenté hier sa stratégie en la matière.
Côté mobilité, les véhicules et bornes électriques sont prioritaires. Dans les tunnels, l’éclairage doit partout passer au LED pour économiser entre 30 et 50% à terme de la consommation.
Et puis il y a la stratégie solaire : avec des quantités de panneaux photovoltaïques pour ses infrastructures, à commencer par les valaisannes. Pour les centres d’entretiens de Sierre, Turtmann et Viège-Eyholz, c’est chose faite depuis quelques jours. Charrat et Brig sont dans le pipeline pour l’an prochain. En gros, partout où il y a un intérêt direct, à proximité notamment des tunnels, explique Valentina Kumpusch, cheffe des projets généraux et vice-directrice de l’OFROU.
Côté photovoltaïque, deux autres projets sont dans le pipeline et ils sortent de l’ordinaire. Une installation spéciale sur la voie fermée à la circulation du viaduc de Riddes devrait voir le jour alors qu’à Turtmann, ce n’est rien moins qu’un toit amovible qui est envisagé sur une zone pâturage, relève David Wetter, chef filiale OFROU de Thoune qui gère une partie de Berne et du Valais.
L'OFROU, qui utilise beaucoup d'électricité pour l’éclairage et la ventilation des tunnels, souhaite produire lui-même d'ici 2030, 47GWh/an d'énergie renouvelable. Cela "devrait alors couvrir environ 70% de ses besoins", indique Valentina Kumpusch, et coûter environ 87 millions de francs dont les 8 millions affectés aux sept projets valaisans.L'OFROU, qui utilise beaucoup d'électricité pour l’éclairage et la ventilation des tunnels, souhaite produire lui-même d'ici 2030, 47GWh/an d'énergie renouvelable. Cela "devrait alors couvrir environ 70% de ses besoins", indique Valentina Kumpusch, et coûter environ 87 millions de francs dont les 8 millions affectés aux sept projets valaisans.
