La Confédération veut prioriser les projets de la route et du rail
Les projets d'aménagement routiers et ferroviaires font face à des défis après le rejet populaire de l'élargissement des autoroutes en novembre dernier et des surcoûts pour le rail. Dans ce contexte, la Confédération a mandaté l'EPFZ afin de prioriser les projets.
Alors que le Parlement a déjà approuvé 16,5 milliards de francs pour l'étape d'aménagement ferroviaire 2035, l'Office fédéral des transports a annoncé en novembre passé des coûts supplémentaires de 14 milliards. Dans le même temps, le peuple a refusé six projets d'extensions autoroutières, dont un en Suisse romande.
Les améliorations des infrastructures routières et ferroviaires ne peuvent pas être mises en oeuvre comme prévu initialement, a relevé mardi le Département fédéral des transports (DETEC). Il a donc demandé à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) d'examiner les projets prévus pour tous les modes de transport et de les classer par ordre de priorité.
Dans le domaine du rail, les quelque 180 projets que le Parlement a avalisés, mais pour lesquels aucune autorisation de construire n'a encore été délivrée, seront d'abord examinés, a précisé Christa Hostettler, directrice de l'Office fédéral des transports. Ces projets continuent toutefois d'être traités afin d'éviter des retards. Sont concernés, en Valais, la gare de Vouvry, le projet de nouvelle halte à Collombey-le-Grand, la voie de formation de la gare d'Ardon, le secteur de Brigue et le tunnel Unnerchriz entre Täsch et Zermatt.
Les résultats de l'expertise sont attendus pour cet automne. Une consultation sera élaborée d'ici le premier trimestre 2026 et le Conseil fédéral présentera son message d'ici la fin de l'année prochaine, a précisé M. Rösti. Le Parlement pourrait se prononcer en 2027.